Le 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas, Eli Sharabi, âgé de 52 ans, a été enlevé de son domicile au kibboutz Be’eri, situé dans le sud d’Israël.
Après un supplice de 491 jours, Eli vient d’apprendre que sa femme et ses deux filles ne l’accueilleront pas à l’hôpital, il a quitté l’horreur du Hamas pensant retrouver sa famille, cependant, ce moment n’arrivera jamais car sa femme Leanne, et leurs deux filles, Yahel et Noa (16 et 13 ans) ont été tuées le 7 octobre 2023. Son frère ne sera pas là non plus pour l’accueillir car il a été kidnappé puis tué par le Hamas lors de sa détention, son corps est toujours captif.
L’état de santé d’Eli est très préoccupant, tout comme Or et Ohad, il souffre de malnutrition, de diminution de sa masse musculaire et d’infections prolongées, ils va continuer de subir une batterie d’examens à l’hôpital Sheba de Ramat Gan.
Où était la Croix Rouge pendant 491 jours de captivité ?
JForum.fr
C’est selon moi le symbole d’une dérive absolue. On ne s’étonne plus lorsque des otages annoncent il y a quelques jours avoir été détenus dans des locaux liés aux Nations Unies.
Aucun gros titre il y a quelques semaines quand on apprend que des otages ont été gardés par des médecins de l’UNRWA. Personne n’a non plus fait de bruit il y a un an quand la Croix Rouge refusait de prendre des médicaments pour les otages. Ces otages n’ont reçu ni aide ni visite des organismes humanitaires.
Certaines communications en particulier des dirigeants d’Amnesty relevaient de l’hostilité franche. Et désormais on doit s’habituer à voir la Croix-Rouge participer à l’infecte mise en scène du Hamas. Quel protocole les oblige à le faire? Et cette poignée de mains ? Qui est le type en gilet rouge ? Un allié du Hamas ? Un sympathisant ?
C’est sur cet amoncellement de trahisons et de collusion que croît la défiance vis à vis de ces organisations. Le besoin d’humanitaire n’a jamais été aussi grand qu’en ce moment dans cette région et chacun sait le lourd tribut que les volontaires ont payé dans cette guerre. Plus aucun journal français ne s’offusque de voir des véhicules flambant neufs du Hamas pleins d’hommes en armes quand ils sortent d’un hôpital. Avant le 7 octobre en temps de paix, chaque association humanitaire s’accommodait que rien ne pouvait se faire à Gaza sans être dans la main du Hamas.
Le monde entier faisait semblant de ne pas voir cet accommodement. La poignée de mains d’aujourd’hui en est le résultat. Si cette image ne provoque pas un outrage massif c’est que plus rien ne le fera.
L’humanitaire est vital, il doit exister sans collusion avec le terrorisme.
