Les ministères concernés ont décidé qu’il fallait dorénavant assurer un quota minimum de 7 % des emplois publics aux ultra-orthodoxes
Après de longues années, durant lesquelles les députés orthodoxes n’avaient cesse de protester contre un relatif rejet de cadres orthodoxes dans l’ensemble des fonctions de direction dans les hautes entreprises et sociétés nationales du pays, le cabinet a établi un délai de trois ans pour la mise en place de normes d’emploi, a indiqué le gouvernement. Chaque année, environ 130 nouveaux postes seront offerts à la communauté ultra-orthodoxe.
En 2017, les hommes et les femmes ultra-orthodoxes ont représenté 9 % de la population de 20 à 64 ans et un total de 7 % de la main d’oeuvre.
La décision de garantir qu’un quota d’ultra-orthodoxes sera appliqué dans le recrutement de la fonction publique entre dans le cadre d’un effort plus large d’intégration de cette communauté en Israël.
Le ministre de l’Intérieur Aryeh Deri, chef du parti ultra-orthodoxe Shas, a indiqué : « Aujourd’hui, nous avons pris une initiative historique au gouvernement et approuvé une décision spectaculaire qui affectera les vies de milliers d’ultra-orthodoxes doués dans leurs études qui se sont trouvés jusqu’à présent empêchés d’intégrer le marché du travail. A partir de maintenant, ce sera plus facile pour eux et meilleur pour l’économie israélienne ».
Le député Uri Maklev du parti YaHadout HaTorah a salué cette décision.
« Dorénavant, les travailleurs ultra-orthodoxes ne resteront pas en bas de la liste », a-t-il dit, « pour bénéficier des droits qu’ils méritent et d’une représentation proportionnelle parmi les employés du gouvernement et du secteur public », a rapporté l’agence Walla.
La question est juste de savoir si une telle tendance va effectivement être réalisée.