Ombre ou vérité ? La conseillère juridique interdit l’examen des accusations contre le juge Yits’hak Amit

0
59

Ben Gvir : « La conseillère juridique tente de couvrir ces accusations graves au lieu de permettre une enquête approfondie. Le système judiciaire souffre de considérations étrangères et non objectives. »

‘Harédim 10

La conseillère juridique du gouvernement, Gali Baharav-Miara, a interdit à Léa Rakover, conseillère juridique du comité de nomination des juges, d’enquêter sur les accusations soulevées contre le juge par intérim de la Cour suprême, Yits’hak Amit, dans une série de reportages diffusés par divers médias.

Selon un rapport publié ce jeudi soir par le commentateur Amit Segal sur Channel 12 News, lors d’une conversation tendue entre les deux femmes, Baharav-Miara a ordonné à Rakover de soumettre immédiatement au comité la réponse du juge Amit aux accusations portées contre lui, afin de permettre un vote dès dimanche prochain.

La conseillère juridique du comité avait demandé à mener une enquête préliminaire sur le sujet, mais Baharav-Miara lui a ordonné de se contenter des plaintes et des réponses qui leur avaient été apportées, probablement pour éviter un nouveau retard dans la nomination du juge Amit.

Les accusations incluent notamment des allégations de conflits d’intérêts et de construction sans permis dans la maison du juge Yits’hak Amit à Mevasseret Zion.

Le bureau de la conseillère juridique du gouvernement a annoncé qu’il n’avait pas l’intention de répondre aux plaintes soulevées à ce sujet.

Le député Itamar Ben Gvir, président du parti Otzma Yehudit, a réagi à l’intervention de Baharav-Miara, critiquant son opposition à l’examen des accusations contre le juge Yits’hak Amit : « La conseillère juridique du gouvernement tente de couvrir les accusations graves portées contre Yits’hak Amit, au lieu de permettre une enquête approfondie. Son intervention dans cette affaire démontre une fois de plus à quel point le système judiciaire souffre de considérations étrangères et non objectives.

« Il est temps que le gouvernement entame une procédure de révocation. La véritable racine du problème réside dans le fait que cette conseillère juridique politisée et antagoniste est toujours en poste – une honte pour un gouvernement de droite. »

Aucun commentaire

Laisser un commentaire