Obama évoque le Mont du Temple, pas l’Esplanade des mosquées…

20 novembre 2020

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Une leçon pour l’AFP et les médias français : dans son dernier livre, Obama évoque le Mont du Temple, pas l’Esplanade des mosquées

L’ancien président américain Barack Obama est revenu dans son dernier livre, “Une terre promise” (Editions Fayard), sur sa visite en 2013 en Israël, en particulier dans la vieille ville de Jérusalem.

“Le matin du 24 juillet, je suis arrivé devant le mur des Lamentations à Jérusalem, bâti il y a deux milles ans pour protéger le site sacré du mont du Temple et considéré comme un portail ouvrant sur la voie de la divinité, un lieu où D’ reçoit les prières de tout ceux qui viennent là”, écrit-il, utilisant le terme mont du Temple, là où les médias utilisent le terme esplanade des mosquées, rayant l’histoire juive du site et islamisant le lieu le plus sacré du judaïsme.

Allô les médias , @afpfr, dans son dernier livre, #Obama utilise exclusivement le terme “mont du Temple”, là où vous préférez le terme “esplanade des mosquées” islamisant le site le plus sacré du Judaïsme pic.twitter.com/VUxHilF4tz

— TAIEB Yohann (@TaiebYohann) November 18, 2020

“Comme le veut la coutume, j’ai posé une main sur la douce pierre calcaire, observé quelques instants de recueillement immobile et silencieux, puis j’ai plié mon bout de papier et je l’ai glissé dans une lézarde du mur”, poursuit-il.

L’ancien dirigeant américain dresse également dans ses mémoires le portrait du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou : “Bâti comme un rugbyman, avec une mâchoire carrée, des traits épais et une calvitie sur laquelle il rabattait des mèches de cheveux gris, Netanyahou était intelligent, habile, coriace, et s’exprimait avec aisance en hébreu comme en anglais”.

“Netanyahou savait être charmant, ou du moins déférent, lorsqu’il y trouvait un avantage”.

“Mais l’image qu’il avait de lui-même, celle de grand défenseur du peuple juif contre toutes les calamités, lui permettait de justifier à peu près tout ce qui pouvait le maintenir en place ? et, avec sa connaissance de la politique et des médias américains, il était convaincu de pouvoir résister à toutes les pressions d’un gouvernement démocrate tel que le mien”.