La devise choisie par l’association Yad leA’him il y a de nombreuses années – « Ne renoncer à aucun Juif » – a pris une importance particulière ce Pessa’h.
« Il y a dix-sept ans, deux femmes religieuses ont découvert que leur mère biologique les avait abandonnées pour adoption, s’était mariée avec un Arabe et avait fondé une famille dans un village arabe du sud d’Israël », a raconté Shuri Kostelitz de Yad leA’him.
Il y a quelques années, ces jeunes femmes, qui avaient décidé de ne pas abandonner l’espoir de retrouver leur mère, l’ont localisée, ont pris contact avec elle et ont même rencontré leur deux demie-sœurs vivant dans le même village. Au cours des années, elles se sont efforcé de garder le contact avec elles, et de les rapprocher.
Récemment, la condition médicale de la mère a commencé à se détériorer et elle est devenue invalide. « Les filles nous ont demandé d’aider la mère à revenir au judaïsme afin qu’elle puisse être enterrée selon le rituel juif », explique Yad leA’him. « Bien sûr, nous avons immédiatement contacté la mère et ses filles et commencé un processus de réadaptation avec un assistant social qui les aide émotionnellement et renforce leur identité juive ».
Dans le cadre de leur retour au judaïsme, accompagnées de Yad leA’him, ces femmes ont voulu célébrer Pessa’h aussi authentiquement que possible. Yad leA’him a enrôlé son personnel pour la mission et un véhicule spécial avec les volontaires est arrivé à la périphérie du village, les a rencontrés et leur a fourni les matsoth et tout le nécessaire afin qu’elles puissent tenir leur premier séder dans le village.