Quelques heures après la libération de leur proche Or de la terrible captivité du Hamas, la famille d’Or Lévi a partagé une première réaction, évoquant l’intense tourbillon d’émotions qu’ils traversent, et a demandé « de respecter leur intimité afin de pouvoir entamer le processus de reconstruction ».
Beni Solomon | Kikar HaChabbath – Photo : Or Lévi et sa fille
Dans son communiqué, la famille a déclaré : « Le cœur tremble et l’esprit refuse de croire en voyant le visage d’Or, revenu dans un état si déplorable. Son visage raconte au monde l’enfer qu’il a vécu pendant 491 jours aux mains des monstres du Hamas. Après 491 jours de douleur, d’attente et de manque, notre Or est enfin revenu. Après une période insupportable de ténèbres, nous pouvons enfin le serrer à nouveau dans nos bras et commencer à reconstruire son corps et son esprit. »
« Les mots ne suffisent pas pour exprimer l’intensité des émotions que nous vivons en ce moment : une immense douleur mêlée d’excitation, de soulagement, de larmes de joie et de profonde tristesse pour tout ce temps qui nous a été volé. Nous l’avons étreint fort, plus fort que jamais, et il est encore difficile de croire qu’il est vraiment ici. Nous attendons avec impatience le moment où Almog et Or pourront enfin se retrouver et s’enlacer à nouveau, un câlin que nous avons espéré à chaque respiration. »
« Au milieu de toute cette émotion, nos pensées reviennent aussi à Einav, de mémoire bénie, la mère d’Almog, qui a été assassinée ce jour maudit. Sa perte a laissé un vide immense dans nos cœurs. Nous croyons qu’elle nous regarde d’en haut et qu’elle se réjouit de voir Almog retrouver les bras de son père. Son souvenir et son chemin nous accompagneront toujours. »
Survivante de captivité Karina Araïev : « Les jours là-bas étaient un cauchemar, je pensais que je ne sortirais jamais. »
La famille a conclu par un message de gratitude : « Merci du fond du cœur à tout le peuple d’Israël pour votre étreinte chaleureuse, votre soutien constant et votre accompagnement dans cette épreuve difficile que nous avons traversée. Chaque mot, chaque geste, chaque prière a eu une immense importance pour nous. »
« Cette période a laissé des cicatrices en nous, et nos cœurs doivent encore apprendre à croire que ce cauchemar est terminé. Ces moments nous submergent et nous remplissent d’émotions intenses de toutes sortes. Nous avons besoin de ce temps en famille pour nous rassembler, respirer, digérer et entamer notre processus de guérison. »
La famille a remercié pour l’attention et l’amour reçus, demandant en conclusion : « Respectez notre espace privé et accordez-nous le calme nécessaire pour cette reconstruction. »