Israël tente depuis quelques heures de savoir si le Premier ministre était au courant du remplacement des cartes SIM en faveur de cartes israéliennes de la part des terroristes de No’hba la nuit précédant l’attaque surprise.
Be’hadré ‘Harédim
Après la révélation aujourd’hui (lundi) selon laquelle des centaines de terroristes de No’hba ont mis des cartes SIM israéliennes dans leurs téléphones et que ce sont là des signaux reçus par les services de renseignement israéliens, sur la base desquels des consultations ont eu lieu la nuit précédente avec le système de sécurité, le cabinet du Premier ministre se demande s’il était au courant ou non.
Plus tôt, le bureau du Premier ministre avait annoncé qu’il n’en était pas au courant jusqu’à la publication. Cependant, ce soir, le bureau a publié une autre précision dans laquelle il était indiqué : « Le Premier ministre n’était pas au courant en temps réel de l’affaire des SIM, mais il en a bien sûr été informé au cours des derniers mois ».
L’objectif, pour les terroristes, était d’améliorer leur capacité à communiquer entre eux en Israël. Les détails étaient connus depuis longtemps mais ont été interdits de publication jusqu’à présent par la censure.
La veille de l’attaque, une consultation téléphonique a eu lieu entre le chef d’état-major et le chef du Shin Bet et d’autres officiers supérieurs, notamment le chef de l’Amman, en raison de l’activité inhabituelle dans la bande de Gaza,. dont les détails peuvent désormais être publiés. Les renseignements reçus confirment également l’idée qu’il s’agissait d’un exercice.
Le chef d’état-major et plusieurs officiers supérieurs ont procédé à une évaluation de la situation, à l’issue de laquelle il a été décidé de ne pas donner l’alerte. Le chef du Shin Bet, Ronen Bar, a également eu une discussion au siège de l’organisation suite aux informations reçues, qui ont été définies comme relativement « faible ». Cependant, une semaine après le massacre du 7 octobre, des nouvelles ont été publiées ici selon lesquelles l’équipe de Tekila de la Marine avait été envoyée de nuit dans l’environnement de la Bande de Gaza, suite à l’information et après la discussion nocturne – mais avait été renvoyée vers le sud quinze minutes après le début de l’attaque.
Les Forces de défense israéliennes et le Shin Bet ont répondu plus tôt dans la journée : « La publication d’un millier de feux de circulation israéliens allumés en même temps est fausse et loin de la réalité. En pratique, une accumulation de signes indicatifs a été reçue, parmi lesquels, entre autres choses, le clignotement de dizaines de feux de circulation, qui ont été allumés lors d’incidents précédents dans le passé. En conséquence, nous avons reçu des instructions du système et des opérations de renseignement et opérationnelles ont été menées sur le terrain ».
« Comme publié précédemment, dans la nuit du 7 octobre, des signes indicatifs ont été reçus, pour lesquels des évaluations de la situation ont été effectuées et des décisions opérationnelles ont été prises en conséquence. Les signes indicatifs sont basés sur une variété d’outils et de capacités, y compris des outils technologiques dont le mode et la méthode d’action ne peuvent être précisés. Tous les événements et informations disponibles cette nuit-là feront l’objet d’une enquête dans le cadre des enquêtes menées par le Shin Bet et l’armée israélienne. Il est nécessaire de faire preuve de responsabilité et de prudence dans les publications, afin que les méthodes et capacités opérationnelles ne soient pas compromis en temps de guerre ».
Prudence!