Une rencontre cruciale se déroule actuellement à Paris, réunissant des représentants de haut niveau de la CIA, du Mossad, du Shin Bet, du Qatar et des services de renseignement égyptiens. L’objectif principal de cette réunion se concentre sur la possibilité d’un deuxième accord entre Israël et le Hamas, visant à garantir la libération de 136 otages à Gaza et à instaurer une pause dans les hostilités.
Les participants à cette réunion, tenue à huis clos, comprennent le chef de la CIA, William Burns, le chef du Mossad, David Barnea, le chef du Shin Bet, Ronen Bar, le Premier ministre qatari, Mohammed Al-Thani, et le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel. Il n’est pas confirmé si le major-général (res.) Nitzan Alon, responsable des questions de renseignement liées aux otages à Gaza, participe également à ces pourparlers.
Les équipes qatariennes et égyptiennes sont arrivées à Paris samedi, tandis que les délégations israéliennes et américaines ont rejoint la capitale française dimanche. Aucune activité particulière n’a été signalée autour de l’ambassade américaine à Paris ni près de la résidence de l’ambassadeur américain.
Des informations suggèrent que le chef du Mossad, David Barnea, s’est rendu à plusieurs reprises au Qatar depuis le 7 octobre. Une rencontre entre Barnea et Al-Thani aurait eu lieu à Paris le 16 décembre, bien que des rapports ultérieurs aient initialement mentionné Oslo comme le lieu de la réunion.
La durée des négociations à Paris reste incertaine. Selon des sources, l’équipe israélienne cherche à persuader ses homologues de faire pression sur le Hamas pour accepter un accord que l’État hébreu considérerait comme raisonnable. L’objectif de la réunion est d’initier un mouvement, de générer des idées et des propositions pour sortir de l’impasse actuelle.
Des informations récentes suggèrent que les parties se rapprochent d’un accord prévoyant une suspension des combats à Gaza pendant deux mois. La libération des otages serait planifiée en deux ou trois phases, avec une première pause de 30 jours pendant laquelle les femmes, les hommes âgés et les otages blessés ou malades seraient libérés. Pendant cette période, Israël et le Hamas travailleraient sur les détails de la deuxième phase, qui impliquerait une suspension supplémentaire de 30 jours des hostilités.
La question de la libération des femmes soldats demeure incertaine, et il n’est pas clair si elles seront incluses dans la première phase ou libérées séparément. Les derniers à être libérés seraient les soldats masculins et les corps des otages décédés.
Cependant, un obstacle majeur persiste dans les négociations, avec le Hamas exigeant la fin complète des combats à Gaza, une condition que l’État d’Israël rejette catégoriquement. Il semble que la proposition initiale de voir les dirigeants du Hamas quitter la bande de Gaza ne fasse plus partie des discussions en cours. L’issue de ces négociations cruciales reste à déterminer.
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