Par DEBKAfile
http://debka.com/article/26209/Iran-Hizballah-noose-tightens-around-Israel-
Adaptation Mordeh’aï pour malaassot.comreproduction autorisée avec mention de la source et du lien actif
Nikki Haley, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, a lancé un appel jeudi 31 août, à la communauté internationale de tenir compte que l’Iran la République islamique ait montré son « vrai visage » en rétablissant ses liens avec l’extrémisme palestinien du Hamas. Dans sa déclaration, elle a qualifié comme «étonnante» la déclaration du leader du Hamas que Téhéran soit de nouveau le plus grand fournisseur d’argent et d’armes. La rupture entre eux a suivi le refus du groupe terroriste de s’associer à Bashar Assad dans la guerre civile syrienne.
« L’Iran doit décider s’il veut être membre de la communauté des nations qui s’attend qu’il prenne ses obligations internationales au sérieux ou si il veut être le leader d’un mouvement terroriste djihadiste. Ce ne peut être tous les deux », a déclaré Haley dans son annonce.
L’Iran islamique a longtemps pris cette décision, car l’ambassadeur connait très bien des rapports de renseignement qu’elle voit. Mais ses mots courageux ont voulu rappelé les progrès rapides réalisés par l’Iran et le Hezbollah en août pour imposer leur volonté au Moyen-Orient, souvent avec une grande prudence.
Haley aura appris que la réunion du 2 août à Beyrouth entre le chef militaire du Hamas Salah al-Arouri et les responsables iraniens, après que Hassan Nasrallah du Hezbollah ait confirmé que les dirigeants palestiniens de la bande de Gaza étaient dignes de l’aide militaire et financière restaurée.
Cet accord a été atteint au plus haut niveau à Téhéran, après que Arouri et une délégation de Gaza ont été reçu par les hauts fonctionnaires iraniens, et le général de la garde révolutionnaire Qassem Soleimani. Il n’est pas seulement le commandant des fronts d’Iran au Moyen-Orient, mais aussi le chef d’Al Qods, qui dirige les réseaux de renseignements, de subversion et de terrorisme de l’Iran.
C’est Soleimani qui a assigné le Hamas et sa force militaire à leurs prochaines tâches. Puisque les deux parties se consacrent à la tactique violente (la terreur) pour atteindre leurs objectifs, dont l’une est la destruction de l’État d’Israël, tout ce qui reste à voir est la forme précise que prendra le partenariat entre le Hamas-Hezbollah soutenu par l’Iran – et où cela se passera. Ces aspects pratiques ont été diffusés lors des séances secrètes entre le Hamas et Al Qods à Téhéran.
Présent à certaines de ces séances figurent également les agents secrets de Soleimani et les chefs des réseaux terroristes, ils traversent le Moyen-Orient et les émirats du Golfe.
La cérémonie d’inauguration pour le deuxième mandat de Hassan Rouhani en tant que président de l’Iran le 5 août a fourni une couverture pratique pour ces rencontres.
L’alerte de Nikki Haley à la communauté internationale a été motivé par ces événements inquiétants. Bien que ses paroles aient été puissantes, explicites et venant en temps opportun, il est difficile de voir tout signe de leur suivi par d’autres parties de l’administration Trump.
Avec le front sud contre Israël-étant dans la poche, l’Iran et le Hezbollah ont travaillé cette semaine sur le front nord, à deux ou trois kilomètres seulement de la frontière israélienne du Golan avec la Syrie. Cela n’aurait pas pu se produire sans que l’administration Trump se soumette à la demande de la Russie de réviser son projet de zone de dégradation pour le Golan syrien, de sorte que les forces iraniennes et du Hezbollah ne sont plus tenues de se tenir à distance entre 40 et 50 km de la zone, mais seulement à 8 km.
L’Iran et le Hezbollah en Syrie ont en conséquence raccourci silencieusement leur distance à la frontière israélienne. Mais cette semaine, ils ont fait un grand pas en avant lorsque les instructeurs russes ont amené un groupe d’officiers iraniens et du Hezbollah jusqu’à Quneitra. Là, on leur a donné une base sous protection russe avec vue sur le Golan israélien.
Téhéran et son sous-fifre ont donc utilisé le mois d’août pour se mettre en position pour dessiner un noeud-coulant autour d’Israël et de le resserrer à volonté.
Le premier ministre Binyamin Netanyahou cette semaine s’est vanté que son mandat était marqué par un calme relatif. Israël, a-t-il dit, a évité avec succès d’être impliqué dans une guerre majeure.
C’est exact. Cependant, sa politique de préserver le calme et de maintenir une position purement défensive a eu un prix. Ce prix a été facturé le 1er septembre. À ce moment-là, l’Iran et l’Iran seul auront pu se positionner sans opposition sur les frontières d’Israël avec la Syrie et le Liban au nord et aurait pu s’infiltrer jusqu’à la frontière de Gaza dans le sud.
Vu par cet angle stratégico-militaire, on peut dire qu’Israël a régressé de 11 ans revenu à 2006, alors que deux ennemis menaçaient ses frontières nord et sud. Israël était alors obligé de faire la guerre contre le Hezbollah au Liban. Cette fois, le conflit pourrait potentiellement émerger simultanément sur trois fronts – Liban, Gaza et Syrie