Nasrallah dans le colimateur : les combats au Liban se poursuivent, avec des frappes aériennes ayant entraîné l’élimination de Mohammad Hussein Sarour, un commandant du Hezbollah. Parallèlement, un haut responsable dans l’entourage du Premier ministre suggère que l’élimination de Nasrallah pourrait être envisagée « si les mesures actuelles ne suffisent pas ».
Les combats au Liban contre l’organisation terroriste Hezbollah se sont poursuivis aujourd’hui (jeudi). Des avions de chasse de l’armée de l’air israélienne, sous la direction du Commandement du Nord, ont frappé des dizaines de cibles terroristes de l’organisation sur le territoire libanais. Cet après-midi, Mohammad Hussein Sarour, le chef de l’unité aérienne du Hezbollah, a été éliminé lors d’une frappe ciblée à Beyrouth.
Il y a trois jours, Israël aurait tenté d’éliminer à Beyrouth le numéro 3 du Hezbollah, Ali Karaki, commandant du front sud de l’organisation. Cependant, il aurait seulement été légèrement blessé et aurait survécu à l’attaque.
La frappe d’aujourd’hui à Beyrouth est la quatrième en une semaine, et un haut responsable dans l’entourage du Premier ministre a évoqué la possibilité d’éliminer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Interrogé sur cette éventualité, ce responsable a répondu : « Si les mesures actuelles ne suffisent pas, d’autres options sont sur la table », selon un rapport de ‘Hadachoth 13.
Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a également été interrogé cette semaine sur cette question et a répondu : « Je ne commenterai pas ce sujet. » Il a ajouté que « le chef d’état-major a été interrogé exactement sur cette même question avant-hier, et il a dit qu’aucune personne dans une organisation terroriste n’est à l’abri. Je pense que c’est une réponse très claire. »
