C’est aujourd’hui le tour du chanteur populaire Eliad Na’houm, un jeune originaire de Bat Yam. Il a notamment interprété divers rôles ces dernières années.
Eliad a fait connaître son intérêt grandissant pour l’étude de la Guemara et le respect du Chabbath.
A 26 ans, il explique s’être retrouvé « par hasard » à ouvrir un traité du Talmud que, depuis, il ne quitte plus, étudiant tous les soirs au moins un Daf (une feuille) de Guemara. « J’utilise aujourd’hui l’édition « Véten ‘Helkénou » du rav Kovalski. Je ressens de jour en jour une vraie paix intérieure et depuis, je suis en contact avec ce rav, qui m’aide beaucoup. On n’en est qu’au début, mais nous avons déjà des discussions profondes très intéressantes. »
« Pour ce qui est de Chabbath, avoue-t-il, ça m’est venu à cause du stress propre à ma profession. J’avais besoin de me reposer, et j’ai décidé de faire Chabbath. Et c’est comme ça que j’ai pu découvrir la puissance de ce jour… A partir de ce moment-là, j’ai commencé à m’intéresser davantage à mon judaïsme. Au début, ça n’a pas été facile de faire Chabbath. J’ai tout de suite été confronté à des obstacles de taille. Plus encore dans mon métier que dans d’autres, respecter le Chabbath demande des sacrifices : c’est le jour où je peux gagner le plus d’argent, par exemple en concert… Mais je ne regrette pas. Je garde le Chabbath en tenant ferme face aux épreuves et aux tentations…
« Lorsque je commence ma journée après avoir étudié, ça n’a plus rien à voir avec ma vie d’avant. J’en retire une grande satisfaction et beaucoup de réussite dans tout ce que j’entreprends. »
Vekhen yirbou !
Rav Yehouda Ruck