Mise de Tefilines au Kotel, après douze ans dans un village arabe

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M., un adorable jeune homme qui s’est tenu jeudi dernier au Kotel, enveloppé de son Talit et couronné de ses Tefilines, les a vécu ses douze premières années dans la peau d’un jeune arabe, au sein d’un village du sud du pays. Jusqu’à il y a un an, il ne savait rien de sa judéité, tout comme son frère, son cadet de deux ans.

La dernière année passée au village avec leur mère juive et leur père arabe, ils avaient été témoins de quelque chose d’étrange. Chaque soir avant d’aller dormir, leur maman murmurait quelque chose devant eux. Ils ne comprenaient pas ce qu’elle disait mais n’ont jamais posé de question.

Leur enfance s’est déroulée dans un foyer où la peur dominait. Toute question inutile était passible de coups. Le père faisait régner la terreur et la mère, tout comme eux, était victime de sa violence sans retenue. Cela les a profondément affectés.

Mais A., leur maman, a commencé à tisser des liens avec Yad Lea’him. L’assistance sociale avec qui elle s’entretenait au téléphone lorsque son mari était absent, lui a permis de se rapprocher de ses racines.

Enfin, lorsque le moment est venu, Yad Lea’him a travaillé sur un programme de sauvetage compliqué. Le village surpeuplé dans lequel A. et ses enfants vivaient, était en partie dirigé par le clan du père. Après le sauvetage qui s’est déroulé à la vitesse de l’éclair et sans problème, A. et ses deux enfants ont été emmenés dans un appartement sûr et bien équipé. Aujourd’hui, les équipes de Yad Lea’him continuent de leur venir en aide d’un point de vue financier, juridique, psychologique et éducatif.

La semaine dernière, un an après leur sauvetage audacieux, la boucle s’est définitivement bouclée sur l’esplanade du Kotel Hama’aravi, en présence de la famille de A. qui avaient observé les Shiva des années auparavant, en présence de l’équipe de Yad Lea’him.

 

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