Lors de cet échange, je m’étais permis d’interpeler les médias dans leur ensemble, notamment les médias de gauche, dont les dérives ne sont plus de l’ordre sémantique mais devenues viscéralement anti-factuelles. Ce texte n’ayant pas vraiment pris une ride, je réitère :
- Vous – journalistes, reporters, commentateurs – qui tombez systématiquement et volontairement, pour ne pas dire avec délectation, dans le piège des organisations terroristes, et pleurnichez quand l’armée régulière et morale d’une démocratie utilise la force, aussi létale fût-elle, pour empêcher une horde de sauvages sanguinaires d’attaquer à la hache, au couteau et au cocktail Molotov des civils – innocents pour de vrai ceux-là – à l’intérieur d’Israël, vous avez, sans le vouloir, du sang sur les mains !
- Quand vous prenez le parti de la barbarie contre la démocratie pour participer à une mode qui ressemble fort à cet engouement pour le criminel terroriste Che Guevara dans lequel ma génération se complaisait,
- Quand vous restez confinés à cette image absurde du pauvre Palestinien éternellement victime malgré les milliards qu’il reçoit – et que ses dirigeants détournent – et du vilain soldat israélien assassin quelle que soit l’époque, quel que soit le gouvernement, de gauche comme de droite, vilain car il est soldat, encore plus vilain quand il est israélien, et vraiment d’une authentique laideur puisqu’il est juif…
- Quand vous tombez dans tous les pièges de Pallywood,
- Quand vous remontez des informations hors contexte et toujours en prenant parti.
- Quand vous refusez d’admettre que, pour un Arabe qui se fait appeler “Palestinien” depuis que ce concept a été inventé par Nasser et le KGB en 1964, Israël tout entier est une “colonie” qui ne devrait pas exister et que le terme “occupation” dont vous voulez faire croire à vos lecteurs qu’il ressemblerait à celui de la France sous la botte allemande, alors que pour le Palestinien qui prospère à Ramallah, c’est Tel-Aviv la terre occupée.
- Quand vous continuerez à fustiger toute action défensive de Tsahal, sous prétexte que ceux d’en face sont moins forts, oubliant qu’un policier armé d’une mitraillette est davantage dans le droit et dans la justice qu’un cambrioleur ou un violeur armé d’un cutter, même si sa force de frappe est dix fois supérieure.
- Quand enfin, vous détournez les images d’autres guerres pour accuser davantage les Juifs, quitte à vous excuser en dernière page, sur 3 lignes, le lendemain… Vous vous comportez ni plus ni moins comme des criminels, et le sang des victimes civiles palestiniennes, comme celui des Juifs, retombe sur vous tout autant que sur ceux qui produisent le show, puisque vous leur fournissez la tribune et gagnez votre vie sur ces morts.
Je vous invite également, chers lecteurs de Dreuz, à visionner mon dernier documentaire, qui remet certaines pendules à l’heure concernant la tragédie du 7 octobre : www.Pogroms.info
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