Par Michèle Mazel
Que dit la Marseillaise, l’hymne de la république ? «Entendez-vous, dans nos campagnes, mugir ces féroces soldats, qui viennent, jusque dans nos bras égorger, nos fils, nos compagnes ? Aux armes citoyens !» Cette guerre, c’est le Hamas qui l’a voulue. La souffrance de son peuple, c’est lui qui en est la cause. Il se sert des femmes, des enfants de Gaza comme de boucliers humains. Il se terre dans ses tunnels souterrains construits avec les milliards de dollars d’aide destinés à améliorer le sort de sa population.
Les enfants, les familles de ses dirigeants ont été mis à l’abri à l’étranger avec une partie de ces fonds. Quant au peuple de Gaza, il le laisse sans défense devant l’ennemi qu’il est allé provoquer sur son propre sol. Il détourne à son profit – par la force – l’aide alimentaire qu’Israël laisse entrer. Les enfants affamés sont pour lui une arme qu’il retourne contre l’Etat juif. Une arme redoutable.
Pourquoi alors chercherait-il à négocier, à monnayer les otages contre un cessez-le-feu, à donner aux Gazaouis un peu de répit pendant le ramadan ? L’arrêt même temporaire des hostilités signifierait l’entrée massive de tout ce qui manque à Gaza, et mettrait fin à la famine qui menace. Mais quel intérêt pour lui ?
L’Egypte, le Qatar et jusqu’aux Etats-Unis, président en tête, ont beau reconnaître que ce sont les exigences déraisonnables du Hamas qui bloquent les négociations, c’est tout de même Israël qui est appelé à faire davantage pour protéger les civils. Le mieux, se dit Sinwar, c’est de laisser mourir des centaines, voire des milliers de Gazaouis.
Il sait pouvoir compter sur le concert savamment orchestré des foules crachant leur haine pour faire plier Israël.
© Michèle Mazel pour Israël24 7.org