L’agence de l’ONU pour les réfugiés de Palestine au bord de l’effondrement financier.
Alors que des milliers de Juifs étaient obligés de fuir les pays arabes à cause de leur hostilité à l’égard d’Israël et des Juifs, l’ONU, une instance internationale, a pris fait et cause pour les Arabes résidents en Cisjordanie. Aucun des Juifs réfugiés n’a eu droit à un quelconque soutien. Mais l’espoir d’une destruction prochaine d’Israël par les pays arabes a fait que cette population arabe a bénéficié d’un soutien sans précédent et sur durée unique dans l’histoire, qu’aucune population de réfugiés n’a connu. L’espoir de la reconquête a été entretenu, par tous, encore aujourd’hui même par des pays dits amis d’Israël et des Juifs.
L’ONU a lancé vendredi un appel pour un financement durable de son agence d’aide aux réfugiés palestiniens, l’UNRWA (notre photo est tirée de son site), qui est au bord de l’effondrement financier.
Le sous-financement chronique au cours de la décennie écoulée et les mesures d’austérité sévères qui en ont résulté signifient que l’UNRWA fonctionne avec un déficit de financement de 75 millions de dollars, mettant en péril ses programmes anti-israéliens au Moyen-Orient.
« Au moment où je m’adresse à vous aujourd’hui, je n’ai pas les fonds nécessaires pour faire fonctionner nos écoles, centres de santé et autres services à partir de septembre », a déclaré le Commissaire général Philippe Lazzarini lors d’une conférence d’annonce de contributions au siège de l’ONU à New York.
Par ailleurs, l’argent ne semble pas manqué pour des achats massifs d’armes pour attaquer des civils israéliens notamment à Gaza, où des écoles de l’UNRWA servent de bases de lancement de missiles contre l’état hébreu.
L’UNRWA a été créée en 1949 en tant qu’agence temporaire pour fournir une aide aux Palestiniens suite à un déplacement massif de terres devenues Israël, ce qui en fait l’une des premières opérations humanitaires de l’ONU et l’unique opération qui a perdurée près de 75 ans. Beaucoup d’autres populations réfugiées dans le monde n’ont reçu aucun soutien.
Contributions volontaires
Aujourd’hui, près de six millions de personnes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, ainsi qu’en Syrie, au Liban et en Jordanie, dépendent de ses services, qui sont presque entièrement financés par des contributions volontaires. Près d’un tiers des réfugiés palestiniens enregistrés vivent dans des camps. Ces camps sont essentiellement dans les pays Arabes « frères » où personnes ne veut de leur intégration, dans les pays concernés.
M. Lazzararini a déclaré que 75 millions de dollars supplémentaires étaient nécessaires de toute urgence pour fournir de la nourriture à plus d’un million de personnes à Gaza. 30 millions de dollars supplémentaires sont nécessaires pour maintenir l’aide en espèces et alimentaire à 600.000 personnes en Syrie, au Liban et en Jordanie.
Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a exhorté la communauté internationale à veiller à ce que l’agence soit entièrement financée.
Malgré son rôle essentiel, « nous permettons à l’UNRWA de rester piégée dans les limbes financières », a-t-il déclaré dans un discours prononcé par son chef de cabinet, Courtenay Rattray. Le chef de l’ONU est également profondément préoccupé par le fait que certains des donateurs les plus importants et les plus fiables ont indiqué qu’ils pourraient réduire leur soutien.
« Soyons clairs : l’UNRWA est au bord de l’effondrement financier. Les conséquences de nouvelles coupes budgétaires seraient catastrophiques », a-t-il prévenu.
Retrouver l’espoir dans l’éducation
« Nous, les étudiants de la bande de Gaza, recherchons l’espoir au milieu du désespoir », a-t-il déclaré, transmettant un message de ses pairs. « Nous ne le trouvons que dans l’éducation et l’apprentissage, malgré les nombreuses difficultés et obstacles auxquels nous sommes confrontés, comme vivre dans une zone de conflit et de guerre ».