Ces projets incluent une collaboration avec des organisations appartenant au mouvement de boycott et de délégitimation d’Israël ainsi qu’au programme scolaire « Al-Waqf » qui contient de nombreux éléments d’incitation.
Ce qui est également « intéressant » et symptomatique dans ce que révèle NGO Monitor est que sur 38.447 dossiers de budgets alloués par l’Union européenne à travers le monde en 2019, les seuls cas de subventions allouées dans des zones de conflit ou de tensions interreligieuses concernent exclusivement le conflit israelo-palestinien, et au bénéfice exclusif de ces derniers. Ainsi, durant cette même année, l’UE a accordé sept gratifications pour un montant total de 11,8 millions d’euros à des projets « palestiniens » dans la capitale israélienne. Par ailleurs, les expressions utilisées par l’Union européenne dans la présentation des projets sont curieusement les mêmes que celles employées par le Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) sur les « lieux saints de Jérusalem ».
Ces subventions entrent dans le cadre d’un « plan d’action annuel en Palestine » publié par l’UE en 2018 au nom « du besoin urgent de préserver la culture palestinienne à Jérusalem », en clair réécrire l’Histoire ! Plus osé encore, l’UE demande à l’Office national des antiquités de cesser les fouilles en Vieille ville de Jérusalem, alors que quiconque prétend à une présence antique dans cette ville devrait au contraire exiger la poursuite des fouilles afin de prouver ses allégations quant une histoire vécue sur place…
L’Union européenne donneuse de leçons de morale reproche aussi à Israël l’arrestation de membres d’ONG qu’elle soutient, alors que ces personnes sont impliquées dans le terrorisme ou dans des liens avec des organisations terroristes.
L’organisation Impact-se note que le programme scolaire « Al-Waqf » que l’UE subventionne contient des thèmes « extrémistes, dangereux et d’incitation à la violence » qui sont à l’opposé des thèmes affichés par l’Union européenne dans les présentations de ses projets.
Au nom de NGO Monitor, la vice-présidente Olga Deutsch a fait remarquer qu’il n’existe aucun autre endroit au monde qu’Israël où l’Union européenne entend préserver des sites de patrimoine dans des zones en ne tenant compte que de l’une des parties. L’argent de cette aide, explique-t-elle, sert à financer des activités qui approfondissent les tensions et les divergences entre les peuples au lieu d’arriver aux personnes qui ont ont besoin.