Cela devient banal, mais ce n’est pas pour autant pardonnable et acceptable : nombreux sont les organismes qui reçoivent des fonds de l’Union Européenne et les utilise pour faire avancer leurs campagnes d’isolement et d’excommunication d’Israël. Les responsables des finances européens le savent-ils ? Nous laissons au lecteur le soin d’apporter la réponse, sans oublier que, si elle est négative, le scandale est encore plus grand, car cela signifierait que l’on peut attribuer des fonds au niveau européen sans savoir dans quel but ils sont utilisés !?
C’est l’organisme NGO Monitor, une association sise à Jérusalem, qui livre quelques renseignements intéressants, pour ce qui concerne la France :
Comité catholique contre la faim et pour le développement – Terre Solidaire (CCFD – Terre Solidaire)
CCFD a reçu de la France une subvention de trois ans de € 770 032 en avril 2014.
Dans une conférence sur le conflit, des responsables de CCFD ont déclaré que les Palestiniens « résistent, […] prennent aussi les armes, poussés par le désespoir de leur situation irrémédiable. »
CCFD est membre de la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine soutenant BDS.
CCFD finance aussi des ONG hautement politisés et partiales incluant Zochrot (droit au retour) et Breaking the Silence (crimes de guerre israéliens).
Fédération internationale de Droits de l’Homme (FIDH)
Les bailleurs de fonds gouvernementaux de la FIDH comprennent : l’UE, la Finlande, la France, l’Irlande, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède.
Pendant le conflit de Gaza de l’été 2014, la FIDH, avec d’autres organisations françaises, a faussement accusé Israël de prendre délibérément des civils pour cible et a contribué au lobbying des ONG en vue de poursuivre des officiels israéliens devant la Cour pénale internationale. En juillet 2014, la FIDH a participé à la campagne des ONG au Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour promouvoir la création d’une commission d’enquête sur les prétendus crimes qui auraient été commis par Israël.
Al Haq
Al Haq est financée directement par les gouvernements de Belgique, Espagne, Suisse, Pays-Bas, Danemark, Suède, Norvège et Irlande et, indirectement, par ceux du Royaume-Uni, Suède, Allemagne et par l’ONU.
Al Haq est un chef de file de la lutte juridique et du BDS contre Israël. Un acteur principal dans la campagne des ONG consistant à déposer des accusations de crimes de guerre contre les responsables israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI).
Ses activités centrales comprennent le dépôt de poursuites judiciaires et la soumission de rapports anti-israéliens au Conseil des droits de l’Homme de l’ONU et à d’autres organismes internationaux, tels que « Feasting on the Occupation » (2013) appelant l’Union européenne et les « organismes compétents des Nations Unies (ONU) » à boycotter les produits israéliens.
Dans « Legitimising the illegitimate », Al Haq a proposé de saboter le système judiciaire israélien en « inondant la Cour [suprême israélienne] de pétitions dans l’espoir d’entraver son fonctionnement et ses ressources. »
La Cour suprême israélienne considère le directeur d’Al Haq, Shawan Jabarin, comme un des « principaux activistes de l’organisation terroriste du Front populaire de libération de la Palestine. »
Association France Palestine Solidarité (AFPS)
L’AFPS a reçu €139 550 du Gouvernement français entre 2012-2014. L’AFPS est active dans l’organisation de campagnes BDS (boycott, désinvestissement et sanctions) contre Israël.
Dans ses publications, l’AFPS fait référence au « camps d’extermination de Gaza » et déclare « [qu’]il est inconcevable et inacceptable que le ‘Juif-bourreau‘ se cache derrière le ‘Juif victime’ ! » D’autres éléments de rhétorique de l’AFPS comprennent des termes comme épuration ethnique, état d’apartheid, et « Halte à la chasse aux enfants palestiniens! ».
En 2011, l’AFPS a été poursuivie par le distributeur exclusif de SodaStream en France pour avoir fait de fausses affirmations au sujet des produits de cette société. Le 28 janvier 2014, un tribunal français a statué au détriment de l’AFPS, concluant que l’ONG avait faussement prétendu que SodaStream vendait ses produits illégalement en France.
En mars 2013, une cour d’appel française a rejeté une poursuite intentée par l’OLP et l’AFPS contre Alstom, Alstom Transport et Veolia Transport affirmant qu’ils ont été complices de violations du droit international par Israël grâce à leur participation à la construction du tramway de Jérusalem. Le tribunal a rejeté ces demandes, arguant à la fois un défaut d’intérêt à agir et une incapacité à définir une cause d’action. En particulier, la cour a noté que le tramway n’était pas illégal parce que le droit d’occupation permet la construction d’infrastructures de transport. La cour a également noté que l’établissement de la légalité d’un contrat ne peut pas dépendre de « l’évaluation individuelle d’une situation sociale ou politique par un tiers. »