Un communiqué officiel publié par l’ONU indique que des employés de l’UNRA pourraient avoir participé au massacre dans neuf cas différents. • Gilad Erdan : « L’enquête de l’ONU, qui a porté uniquement sur 19 employés de l’UNRA, est une honte ! C’est trop peu et trop tard »
‘Haredim 10 – Photo : Ministère de la Défense
Dans un communiqué officiel publié ce soir (lundi), les Nations Unies admettent pour la première fois que neuf employés de l’UNRWA – l’agence des Nations Unies pour l’emploi et l’aide aux réfugiés palestiniens – pourraient avoir participé au massacre du 7 octobre, dans neuf cas différents.
Le communiqué officiel indique également qu’après enquête, il a été décidé de mettre fin au travail des neuf employés impliqués dans le massacre.
L’enquête a été ouverte après des mois pendant lesquels Israël a affirmé que des employés de l’UNRWA avaient participé au massacre, une affirmation qui reçoit aujourd’hui un aveu préliminaire et nuancé de la part de l’ONU.
Le coordinateur des opérations du gouvernement dans les territoires, le général Rasan Aliyan, a répondu : « Le fait qu’une organisation des Nations Unies ait été infiltrée sur le territoire de l’État d’Israël par une organisation terroriste devrait choquer et inquiéter toutes les organisations humanitaires, le fait que le l’ONU reste silencieuse devrait inquiéter tous les pays qui contribuent à une organisation humanitaire sous couvert d’organisation terroriste. Il est du devoir des pays donateurs de soutenir les organisations humanitaires dans la bande de Gaza : elles sont l’épine dorsale de l’effort humanitaire, et non des organisations terroristes. »
L’ambassadeur d’Israël auprès de l’ONU, Gilad Erdan, a répondu : « L’enquête de l’ONU, qui s’est concentrée uniquement sur 19 employés de l’UNRWA, est une honte ! Trop peu et trop tard. L’enquête a ignoré les milliers d’employés de l’agence impliqués dans les activités terroristes du Hamas, ainsi que l’ampleur de leur implication. Israël a transmis à l’ONU des informations précises sur plus d’une centaine d’employés de l’UNRA qui sont membres de l’organisation terroriste Hamas.
« Malgré la coopération et les informations qu’Israël a transmises à l’ONU, les conclusions de l’enquête sont une autre insulte à l’ONU, qui refuse toujours de reconnaître la réalité. Et comme si cela ne suffisait pas, le Secrétaire général a récemment choisi de décerner à l’UNRA-Gaza le Prix du Secrétaire général de l’ONU pour 2023.
« Le secrétaire général doit démissionner et l’UNRWA doit être fermée ! Israël doit agir rapidement maintenant pour interdire l’UNRWA, la déclarer organisation terroriste et expulser ses dirigeants du territoire israélien et ne pas leur permettre d’y entrer. »
Le président de Yahadouth haTora, le ministre de la Construction et du Logement, Yitzhak Goldknopf, a répondu : « L’UNRWA est une organisation terroriste qui opère sous le couvert d’une organisation humanitaire. En tant que ministre de la Construction et du Logement, je travaille ces jours-ci pour retirer l’UNRWA des terres de l’État. J’appelle une fois de plus le Premier ministre et mes collègues ministres à agir afin d’interdire l’UNRWA et d’expulser tous ses agents de l’État d’Israël. »
Les données des services de sécurité publiées en février dernier montrent que sur environ 12 000 employés de l’UNRWA à Gaza, 440 sont actifs dans la branche militaire du Hamas, c’est-à-dire des terroristes combattant contre Israël.
Environ 2 000 autres personnes sont des membres enregistrés du Hamas mais ne sont pas membres de la branche militaire. 7 000 autres employés de l’UNRWA ont un parent au premier degré qui est un terroriste du Hamas.
Au total, sur 12 000 employés, près de 9 500 sont liés à l’organisation terroriste, et en effet quatre employés de l’UNRWA sur cinq ont des liens avec le Hamas.
Le mois dernier, un groupe d’une centaine d’Israéliens, qui ont été blessés ou ont perdu des proches le 7 octobre, ont annoncé qu’ils allaient intenter une action en justice devant le tribunal fédéral de New York contre l’UNRWA. Les plaignants ont affirmé que l’UNRWA, dans ses actions, avait permis au Hamas de perpétrer le massacre et de commettre des crimes contre l’humanité.
Les Israéliens ont affirmé, entre autres, que pendant des années l’UNRWA avait appliqué un système de blanchiment d’argent, ce qui signifiait qu’une partie de l’argent de l’aide transférée vers la bande de Gaza finissait entre les mains de l’organisation terroriste, au lieu des habitants qui avaient besoin d’aide.
Le procès affirme également que l’UNRWA a autorisé le Hamas à creuser des tunnels et à établir des centres de commandement sous les installations de l’organisation, et que des employés de l’UNRWA ont participé à l’attaque du 7 octobre.
La plainte a été déposée à New York, où se trouvent les bureaux du siège de l’organisation, y compris les dirigeants responsables de ses opérations.