Le président de la Knesset, Miki Levy, devrait rencontrer le secrétaire général de l’ONU Guters la semaine prochaine – mais l’ONU a exigé que certaines parties d’une exposition qui sera présentée à l’ONU au nom de la Knesset soient censurées, y compris que Jérusalem est inscrite dans la loi israélienne en tant que capitale de l’Etat : « La loi n’est pas valable pour nous. »
JDN – Nissim Mizra’hi
Boycott d’Israël : La semaine prochaine, le président de la Knesset, le député Miki Levy, devrait rencontrer à Manhattan le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guters. Mais selon un reportage ce soir (jeudi) dans « News 12 », Guters a fait une demande qui a provoqué beaucoup de colère parmi la délégation israélienne aux États-Unis – et dans le bâtiment du siège de l’ONU à New York.
Levy sera rejoint par une délégation entière et officielle d’Israël. Dans le contexte de la rencontre avec Guters, ils ont décidé de joindre une exposition au nom de la Knesset à l’occasion du 70e anniversaire de la création du parlement israélien – une exposition qui doit être placée dans le bâtiment du siège de l’ONU.
Entre autres choses, l’ONU a cherché à censurer une citation relative aux tombes d’Herzl à Jérusalem, et à supprimer de l’exposition les mots « la capitale éternelle du peuple juif et sa ville sainte ». Selon des responsables de l’ONU, « cette phrase ne correspond pas à la conception de l’ONU et le fait de la supprimer servira à éviter des contradictions avec la loi internationale et avec les avis en présence ». Il est intéressant de se demander si, quand le président de l’Iran visite l’ONU, il ne dérange pas alors les membres de l’ONU avec toutes sortes de choses.
Un autre inconvénient que l’ONU a exigé de supprimer de l’exposition concerne la loi israélienne, qui stipule que Jérusalem est la capitale de l’État d’Israël. « S’il vous plaît, supprimez la diapositive où cela est mentionné, c’est une question très sensible et les informations sur la diapositive sont contraires au droit international », ont-ils déclaré.