Les forces de sécurité israéliennes mènent actuellement une enquête approfondie sur un attentat-suicide avorté à Tel Aviv, survenu dimanche, qui pourrait être attribué à l’Iran et à son allié, le Hezbollah. Bien que le Hamas et le Jihad islamique palestinien aient revendiqué l’attaque, les autorités soupçonnent une implication plus directe de l’Iran et du Hezbollah en raison de la complexité de la bombe utilisée, transportée par un résident de Naplouse n’ayant aucun lien connu avec ces organisations.
En réponse à cette tentative d’attentat, les autorités israéliennes ont renforcé la sécurité dans les principales villes du pays, craignant la possibilité d’autres attaques similaires. Peretz Amar, chef de la police du district de Tel Aviv, a souligné la gravité potentielle de l’attaque si le terroriste avait atteint un lieu public plus fréquenté, comme la synagogue voisine.
La bombe, qui aurait été fabriquée en Cisjordanie, pesait environ huit kilos et aurait pu causer de nombreuses victimes si elle avait explosé dans une zone peuplée. Le terroriste a parcouru un kilomètre dans un quartier du sud de Tel Aviv avant que l’explosion ne se produise, fort heureusement dans une zone déserte.
Les enquêteurs continuent de chercher à identifier les commanditaires de l’attaque, avec une piste significative actuellement en cours de suivi. La censure militaire empêche cependant la divulgation de certains détails cruciaux de l’enquête.
De plus, des menaces récentes émises par l’Iran et le Hezbollah à l’encontre de responsables israéliens renforcent les soupçons d’une connexion avec ces acteurs, en particulier après des événements récents, tels que la mort de Fuad Shukr, un commandant du Hezbollah, lors d’une frappe israélienne, et l’assassinat à Téhéran d’Ismail Haniyeh, leader du Hamas, qui pourrait également être lié à ces tensions.
Face à ces développements, Israël reste vigilant, anticipant d’éventuelles répliques ou attaques similaires orchestrées par ces groupes terroristes.
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