Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien a une nouvelle fois frappé un grand coup sur la scène militaire en dévoilant une troisième base souterraine de missiles en moins d’un mois. Cette annonce, faite à l’occasion de la « Journée des gardiens de la révolution islamique », envoie un message clair à ses adversaires régionaux et internationaux.
Située sur la côte sud du pays, cette base, surnommée par Téhéran « ville des missiles », abrite des missiles de croisière conçus pour cibler les navires de guerre dans les eaux stratégiques du golfe Persique. Selon les médias d’État iraniens, cette nouvelle installation renforce la capacité du CGRI à mener des opérations de dissuasion tout en s’adaptant aux menaces extérieures.
Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du CGRI, a inspecté cette installation, s’assurant de l’état de préparation des unités de missiles. D’après les rapports officiels, ces armements modernisés disposent de technologies avancées leur permettant de résister aux tentatives de brouillage électronique et d’être déployés en un temps record.
Une stratégie de défense en pleine expansion
Ce dévoilement s’inscrit dans une série de révélations militaires récentes : le 18 janvier, une base navale souterraine a été présentée dans un lieu tenu secret, tandis que le 10 janvier, une autre base de missiles a été dévoilée par la force aérospatiale du CGRI.
Derrière ces annonces, l’Iran affiche une volonté manifeste de consolider sa position stratégique face à Israël et aux États-Unis. Ces bases renforcent ses capacités militaires et envoient un avertissement clair à ses rivaux : Téhéran est prêt à riposter en cas d’attaque.
Entre démonstration de force et diplomatie
En parallèle de cette montée en puissance militaire, l’Iran cherche également à renouer le dialogue avec les États-Unis sur le plan diplomatique. Toutefois, la récente intensification des essais balistiques et des programmes d’armement pourrait compliquer ces discussions. En 2024, Téhéran a mené deux vastes offensives contre Israël, mobilisant missiles balistiques, missiles de croisière et drones.
Un signal fort aux puissances étrangères
Dans un contexte de tensions croissantes, l’Iran ne se contente pas de renforcer ses infrastructures militaires. Le pays mise également sur son indépendance technologique, comme en témoigne le récent développement d’une turbine à gaz entièrement fabriquée sur son sol. Cette avancée, mise en parallèle avec les productions de multinationales telles que General Electric ou Siemens, illustre la volonté de Téhéran de réduire sa dépendance aux technologies étrangères.
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