L’Irak, qui a interdit tout contact avec Israël, attrape un sale virus

L’Irak, qui a interdit tout contact avec Israël, attrape un sale virus

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The Great Ziggurat of Ur, 21 km southwest of Nasiriyah, Iraq, has been rebuilt several times. Ur was the ancient capital of Sumeria. The royal tombs here date from 2600-2100 BC.

Irak: contacts avec Israël, la peine de mort et saignements de nez 

L’Irak a définitivement voté une loi punissant de mort toute personne ayant des contacts avec Israël. La loi stipule que tout lien avec le pays – Israël – et les compatriotes – les israéliens –  est donc interdit et peut être puni de la réclusion à perpétuité, voire de la mort. Le corps de la loi criminalise la normalisation des relations avec « l’entité sioniste », une référence péjorative à Israël. L’« interdiction d’entretenir des relations diplomatiques, politiques, militaires, économiques et culturelles et de tout autre type de relations avec l’entité sioniste envahissante » s’applique. Personne ne crie à l’apartheid, ou ne parle de racisme d’Etat ou de pays violemment antisémite. L’Irak continuera peut-être à recevoir des subventions, car cette haine à mort de l’Etat juif est depuis longtemps plus que tolérée. Quelques mots des médias, où des articles continuent sans relâche à dénoncer  » l’apartheid  » d’Israël. Un « apartheid » qui compte 20% de population non juive et très majoritairement arabe, et son gouvernement aux mains des députés Ra’am qui militent à la destruction du caractère juif de l’Etat: ce serait presque à en rire, tant c’est pitoyable.
Après la tempête de sable, les saignements de nez mortels
Parallèlement on apprend que l’Irak fait face à une épidémie de fièvre provoquant des saignements de nez. « Le nombre de cas enregistrés est sans précédent », indique à l’AFP Haidar Hantouche, un responsable des autorités sanitaires de Dhi Qar, province pauvre et rurale du sud. « Il n’y a pas de comparaison possible » avec ces dernières années, où les contaminations se comptaient « sur les doigts de la main ». Depuis janvier, l’Irak a recensé parmi sa population 111 cas confirmés de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC), dont 19 décès, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). La moitié de ces contaminations se trouvent à Dhi Qar (notre photo), où sont élevés des bœufs, des moutons et des buffles, autant d’hôtes intermédiaires potentiels du virus.

Pas de vaccin

Le virus n’a pas de vaccin et son apparition peut être rapide, provoquant de graves saignements internes et externes et en particulier du nez. Elle cause la mort dans les deux cinquièmes des cas, selon les médecins. La moitié de ces contaminations se trouvent à Dhi Qar, où sont élevés des bœufs, des moutons et des buffles, autant d’hôtes intermédiaires potentiels du virus, une région agricole pauvre du sud de l’Irak, qui compte près de la moitié des cas en Irak. Étant donné que le virus est « principalement transmis » aux humains par les tiques du bétail, la plupart des cas concernent des agriculteurs, des employés d’abattoirs et des vétérinaires, selon l’OMS. « La transmission interhumaine peut se produire à la suite d’un contact étroit avec le sang, les sécrétions, les organes ou d’autres fluides corporels de personnes infectées », ajoute-t-il. Parallèlement aux saignements incontrôlés, le virus provoque une fièvre intense et des vomissements. Les médecins craignent qu’il n’y ait une explosion de cas après la fête musulmane de l’Aïd al-Adha en juillet, lorsque les familles abattent traditionnellement un animal pour nourrir les invités.

Jforum – News 18

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