Dans son discours inaugural de la « Conférence sur les forces futures 2017 » (FFC 2017) qui s’est déroulée les 9 et 10 février à La Haye, Frans Timmermans déclara que l’UE n’était pas seulement Bruxelles, mais un écosystème de nombreuses langues, cultures et traditions différentes.
Il incita les citoyens à lutter contre « les politiques de la paranoïa et les forces perturbatrices de la xénophobie, de l’intolérance et de l’autoritarisme ».
Il ajouta que le Brexit et l’arrivée au pouvoir de Donald Trump devraient faire retentir les sonnettes d’alarme à travers tout l’Occident.
« L’Europe est une union d’improbables alliés. Si vous pensez que la nationalisme est une bouffée d’air frais, réfléchissez bien : c’est, en réalité, le chemin, qui mène à la guerre.
Français et Allemands, Néerlandais et Belges, Danois et Suédois, Français et Anglais, Hongrois et Roumains, Bulgares et Grecs, tous se sont confrontés de manière violente dans une chronologie sanglante de l’histoire européenne.
De mémoire d’homme, trois générations de jeunes Français et d’Allemands se sont massacrées au cours de trois guerres.
Toutefois, l’histoire peut nous surprendre. Parfois pour le meilleur. Douze ans après la Seconde Guerre mondiale, il y aura bientôt soixante ans de cela, ces deux pays signèrent le Traité de Rome, avec quatre autres nations européennes. D’ennemis, ils devinrent les meilleurs amis. Ils furent à l’origine du projet de paix le plus réussi de l’histoire de l’humanité. »
(Paix mise en péril depuis la réalisation du sinistre projet Eurabia)
« Mais, ajouta F. Timmermans, les bouleversements politiques récents menacent la paix dans l’UE, cette paix si durement acquise.
Et aujourd’hui, juste ici, sur le pas de notre porte, nos valeurs fondamentales sont menacées. » (Par qui ?)
« En Europe, nous assistons au retour de la politique de la paranoïa. Alimentées par des contre-vérités ou “faits alternatifs”, dont Internet se fait l’écho, les forces perturbatrices de la xénophobie, de l’intolérance, de l’autoritarisme, du nationalisme sont en marche. De nouveaux partis colportent de vieilles idées dangereuses. »
(D’où la mise en place de la police de la pensée, la chasse aux sorcières et la surveillance des sites de réinformation par l’UE.)
« Brexit, Turquie, en Pologne, en Hongrie et même dans les Balkans occidentaux, nous voyons le retour des lignes de faille. Il ne s’agit pas d’un rideau de fer de mitrailleuses et de champs de mines, mais une barrière de l’esprit, entre l’inclusion et l’exclusion, entre des sociétés ouvertes et des sociétés fermées.
La réponse populiste est : l’exclusion ! Fermer la porte aux autres, pas seulement aux musulmans. Quiconque n’est pas d’accord, est l’ennemi. Après le référendum britannique et les élections américaines, vous pouviez entendre : “Nous sommes le peuple, nous sommes la nation !”. Comme si les autres n’avaient aucune importance. Je rejette cette solution, car là où l’exclusion triomphe, la liberté souffre. »
(En Europe, c’est à cause de votre « politique d’inclusion » imposée aux peuples que la liberté régresse.)
Et de poursuivre :
« L’histoire tend à nous surprendre et souvent pour le pire. (Dans le cas actuel, ce sera certainement pour le pire). La chute de l’Empire romain, la Première Guerre mondiale, la révolution bolchévique, la Deuxième Guerre mondiale, la guerre froide. (Guerre froide, que l’UE a sciemment déclenchée à l’encontre de la Russie de Poutine)
S’il n’y a pas de volonté politique pour faire respecter l’Etat de droit, l’UE peut s’effondrer, être détruite et avec elle, la liberté, la démocratie et la prospérité. L’Europe est une réalisation importante, mais rien n’est irréversible. (Laissez l’islamisation se poursuivre au rythme actuel et l’Europe et ses valeurs disparaîtront dans le néant infernal de l’islam.)
Seule une société ouverte peut nous protéger des défis de la modernité. La créativité est la devise de la nouvelle économie et elle se développe au mieux dans une société ouverte et libre, protégée par un Etat de droit. (Et quand cet État de droit sera remplacé par une république islamique, régie par la charia, la loi d’Allah, qu’adviendra-t-il de la créativité ?)
L’avenir de l’Europe ne se décide pas sur les tweets du Président des USA. Le Brexit et Trump exercent un énorme effet centripète sur les Etats membres.
Je demeure néanmoins optimiste. La majorité silencieuse de gens de bonne volonté dit : plus jamais cela. Et vous le voyez dans la merveilleuse solidarité avec les réfugiés, en Europe comme aux USA ; dans la mobilisation des femmes à travers le monde, qui m’inspire d’une manière incroyable, et surtout chez les jeunes. Ils sont les mieux connectés, les plus éduqués et les plus grands voyageurs de tous les temps. Ils sont idéalistes sans être idéologiques. Ne laissons pas l’histoire nous surprendre, mais surprenons-nous nous-mêmes. »
Il accusa également la Russie de menacer l’ordre européen et exprima sa crainte quant au pouvoir grandissant de Vladimir Poutine (sur ce point il a raison, l’agression contre l’Ukraine est un danger nouveau).
« Nous observons une guerre hybride en Ukraine. Les Etats baltes seront-ils les suivants ? Nous assistons à un retour de la menace de la guerre nucléaire. La Russie d’aujourd’hui a moins de freins et de contrepoids que l’Union soviétique. Le pouvoir, dont jouit le Président Poutine, est de loin supérieur à celui dont bénéficia Nikita Khrouchtchev. »
Et d’envoyer une dernière pique à Donald Trump, à croire que le président américain est un impulsif irresponsable, prêt à pousser sur le bouton nucléaire à la moindre crise. Heureusement que les « Sages » de l’UE veillent, eux, qui, par leur folle politique migratoire, mettent en place le suicide de l’Europe de nos ancêtres.
Imaginez si la crise des missiles nucléaires cubains avait éclaté sur Twitter entre les présidents Trump et Poutine ? Nous devons redécouvrir le fait que nous vivons à l’ère nucléaire. Nous devons réécrire le règlement, qui nous a bien servi pendant la guerre froide. Nous devons également tracer de nouvelles lignes rouges à une époque de guerre hybride. Et le plus important de tout, nous devons intensifier le contrôle dans un monde où les médias sociaux incitent les politiciens à répondre à la vitesse de la lumière, alors que la froide raison devrait prévaloir.
Pour les dirigeants de l’UE, les diables à exorciser sont Vladimir Poutine et Donald Trump, les cavaliers de l’Apocalypse, qui menacent la paix en Europe et dans le monde et non l’islam !
Les pontes, les huiles, les têtes pensantes de l’UE ont peur, leur arrogante assurance vacille, alors ils dégainent leurs propres vérités et leur paranoïa anti-citoyens patriotes européens fait pitié.
Si l’on suit le raisonnement bizarre de ce monsieur, les responsables d’une future guerre européenne seraient le Brexit, l’élection de Donald Trump, la montée des partis patriotes, dits « populistes » la paranoïa des peuples européens, alimentée par les fake-news d’Internet et la bête noire de l’UE, Vladimir Poutine !
Il ne voit rien d’autre dans sa boule de cristal : ni l’invasion migratoire musulmane, voulue et imposée aux peuples européens par les oligarques de l’UE, ni la propagation de l’idéologie islamiste encouragée par leurs soins, ni le djihad terroriste islamiste qui endeuille l’Occident et suscite la crainte bien justifiée de l’islam.
En d’autres termes, F. Timmermans accuse chaque victime européenne des attaques djihadistes, chaque victime d’agressions sexuelles et de viols, chaque victime de crimes crapuleux, perpétrés par des migrants musulmans, de délire paranoïaque, l’une des voies menant à la future guerre en Europe.
Il ignore ou occulte volontairement l’histoire sanglante de l’islam, mais blâme en vrac le Brexit, Donald Trump, le nationalisme, la paranoïa, Vladimir Poutine et l’histoire européenne.
Le péril djihadiste global, la plus grande menace pour les droits de l’homme et la paix dans le monde seraient donc un pur fantasme !
Israël est également victime de la terreur djihadiste islamiste, alors peut-être, selon Timmermans, Israël aussi doit être accusé de « nationaliste » et de « paranoïaque » ?
Par de tels discours biaisés, les Timmermans du monde et ils sont nombreux ces traîtres, appellent l’Europe et tout l’Occident à se rendre aux suprématistes et aux djihadistes islamiques, afin d’éviter de se faire étiqueter de paranoïaques, de xénophobes et d’intolérants.
Ils voient les partis patriotes d’aujourd’hui qui se battent justement pour éviter de futures guerres civiles, à travers le prisme du nationalisme malveillant de la Seconde Guerre mondiale et n’hésitent pas à se référer aux heures les plus sombres de notre histoire pour leur barrer la route.
Frans Timmermans et ses semblables ne veulent soi-disant pas que se répète le passé violent et sanglant de l’Europe, mais ils ouvrent les portes du continent à des millions d’adeptes de l’idéologie la plus violente et sanglante que l’humanité n’ait jamais connue.
Par la Hijra, l’immigration musulmane, l’UE jette, en fait les bases de futures guerres civiles et ils le savent pertinemment bien. Dans quel but ?
Là réside le mystère de tous ces inquiétants évènements en cours.
Pays européens les plus eurosceptiques, les plus critiques et les plus désenchantés :
© Rosaly pour Dreuz.info.
Source : « “‘Europe is on ROAD TO WAR’ EU boss in shocking attack on Brexit and rising nationalism”, by Simon Osborne, Express.UK (Traduit et adapté par Rosaly)