Les publications anti-israéliennes du chef du bureau de Reuters

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« Apartheid », « attaques brutales » et « machine de guerre » : les publications anti-israéliennes du chef du bureau de Reuters dévoilées

Timour Azhari aurait dû être plus avisé. En tant que directeur du bureau irakien de Reuters, qui couvre actuellement le conflit entre Israël et le Hezbollah au Liban, il est censé servir de modèle au journalisme professionnel.

Au contraire, son compte X (anciennement Twitter) révèle un parti pris anti-israélien qui jette le doute sur son objectivité.

Et il n’est pas le seul à le suivre: parmi ses abonnés figurent des rédacteurs en chef de Reuters. Soit ils étaient au courant de ses publications et se sont tus, soit ils n’avaient aucune idée de son activité. Ces deux options témoignent du déclin des normes journalistiques dans ce qui était autrefois une agence de presse respectée.

Meet Timour Azhari. He’s the @Reuters bureau chief in Iraq. He’s now reporting from Lebanon on the Israel-Hezbollah conflict.

Some of his tweets make us wonder whether he can report objectively. Take a look below. 🧵 pic.twitter.com/45hF66Nywm

— HonestReporting (@HonestReporting) October 13, 2024

Apartheid et « terreur »

Deux articles sur le conflit israélo-palestinien révèlent le vrai visage d’Azhari.

Le premier a été publié pendant le conflit entre Israël et le Hamas en mai 2021, alors qu’Azhari était correspondant de Reuters au Liban. Il y conseille aux journalistes de mentionner qu’« Israël commet le crime d’apartheid contre les Palestiniens », sinon leurs articles seraient « incomplets ».

Il renforce ce soi-disant conseil journalistique en attribuant l’accusation aux « principales organisations de défense des droits de l’homme » B’Tselem et Human Rights Watch — deux organisations non gouvernementales motivées par des intérêts personnels qui placent leurs programmes politisés au-dessus des droits de l’homme qu’elles prétendent protéger.

Si c’est là le type d’éditorialisme manipulateur qu’Azhari a pratiqué en tant que correspondant, il est alarmant de penser à la manière dont il encadre son équipe en tant que chef de bureau.

Dans un deuxième article plus récent , Azhari a mis le mot « terrorisme » entre guillemets dans un article sur l’ attaque à main armée et au couteau du 1er octobre à Jaffa , au cours de laquelle deux Palestiniens ont assassiné sept Israéliens innocents. Les guillemets sont superflus en raison de l’attribution de l’attaque à la police israélienne. Le message est donc clair : pour Azhari, cette attaque brutale ne peut pas être qualifiée de terroriste.

La « machine de guerre » d’Israël

Mais il n’hésite pas à dire que les actes d’autodéfense d’Israël sont « brutaux ».

C’est le mot qu’Azhari a choisi pour décrire les représailles d’Israël contre le Hezbollah, qui a commencé à tirer sur ses communautés du nord le 8 octobre 2023.

Et ici, il a qualifié Israël de « machine de guerre », oubliant peut-être que le Hezbollah est l’acteur non étatique le plus lourdement armé au monde :

Si c’est bien là l’éditorial anti-israélien qu’Azhari publie sur ses réseaux sociaux, comment peut-on lui faire confiance pour rendre compte objectivement pour Reuters du conflit actuel ?

Bien que le passé d’Azhari en tant que reporter à Beyrouth pour la chaîne Al Jazeera financée par le Qatar puisse expliquer pourquoi il n’a pas pensé à filtrer des opinions qui n’auraient pas fait sourciller le réseau sympathisant du Hamas.

Comment les consommateurs d’informations peuvent-ils faire confiance à Reuters alors qu’un tel « journaliste » gère sa couverture du Moyen-Orient ?

JForum.fr avec HonestReporting

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