Suite à la collision avec un navire britannique, une pollution de 29 km de long a été provoquée dans la mer Rouge. Le navire transportait 41 000 tonnes d’engrais. USA « Les Houthis ont créé un risque environnemental ».
Be’hadré ‘Harédim
Le commandement central de l’armée américaine a annoncé hier que l’attaque menée lundi dernier par les rebelles Houthis du Yémen contre un navire britannique dans le golfe d’Aden lui avait causé d’importants dégâts, ainsi qu’une tache d’hydrocarbures de 29 km de long dans la mer Rouge en guise de conséquence à une fuite de carburant.
Le commandement central a également indiqué que le navire, qui risquait de couler et que son équipage a dû abandonner, est actuellement ancré, mais il se remplit encore lentement d’eau à la suite de l’impact du missile balistique. Il transportait 41 000 tonnes d’engrais lorsqu’il a été attaqué.
Une source militaire américaine a déclaré à CNN que la menace de nouvelles attaques des Houthis dans la mer Rouge rendait très difficiles les efforts pour atteindre le navire et traiter la pollution. « Les Houthis continuent d’ignorer l’impact régional de leurs attaques aveugles, menaçant la pêche, l’industrie, les communautés côtières et l’importation de produits alimentaires », a déclaré l’armée américaine dans un communiqué.
La porte-parole adjointe du Pentagone, Sabrina Singh, a répondu à la pollution provoquée dans la mer Rouge et a déclaré que « la fuite a créé un risque environnemental. Les Houthis ont créé un risque environnemental directement dans leur propre cour ».
