L’effet de la polémique des tefilines à Ramat Gan : des centaines de stands de tefilines installés dans les établissements scolaires

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La controverse autour des tefilines à Ramat Gan a suscité un vif intérêt chez de nombreux adolescents à travers tout le pays, désireux de savoir comment se procurer une paire de tefilines, afin qu’elles soient accessibles pour eux et leurs camarades dans leurs établissements. Certains ont pris l’initiative de répondre à cette demande et ont annoncé l’installation de tefilines dans les écoles, en coordination préalable avec les directions. « Nous avons vu des milliers de jeunes s’éveiller, désireux de prier et de se reconnecter à leur judaïsme. »

Israël hayom

Quelques semaines après la tempête médiatique autour des tefilines au lycée « Ohel Shem » de Ramat Gan — où le directeur avait empêché des élèves de mettre les tefilines — un phénomène inattendu s’est produit : un grand nombre de jeunes à travers le pays ont commencé à rechercher des moyens d’y accéder plus facilement.

Suite à cette demande croissante, le mouvement des Jeunes Loubavitch a lancé une initiative visant à installer des stands de tefilines dans les établissements scolaires de tout Israël. Ces stands, accompagnés de brochures de prière et de guides pratiques, sont mis en place avec l’accord préalable des directions des écoles concernées. Les émissaires de Habad, répartis dans tout le pays, recevront des tefilines qu’ils rendront disponibles aux élèves, du nord au sud.

« D’un mal est né un bien », a déclaré le rav Yossef Itshak Aharonov, président des Jeunes Loubavitch. « C’est précisément en tentant d’empêcher des jeunes de mettre les tefilines que nous avons vu un réveil spirituel : des milliers de jeunes veulent prier, se rapprocher de leur judaïsme. Ce genre d’éveil, nous ne l’avions pas vu depuis des années. » Selon lui, la demande est venue des élèves eux-mêmes, qui ont commencé à poser des questions, à s’engager et à agir pour faire venir les téfilines jusqu’à eux.

Les réactions sur le terrain ne se sont pas fait attendre : des élèves forment des groupes de prière pendant les pauses, des parents expriment leur soutien, et même des enseignants rejoignent l’initiative. « Ce n’est pas juste un projet de plus », explique l’un des émissaires, « c’est un besoin réel de cette génération, qui cherche quelque chose auquel se raccrocher. »

De nombreux établissements ont déjà manifesté un grand intérêt. Les paires de tefilines, offertes par Yossi et Alis Fadida, avec l’aide du rav Mendel Raskin de Montréal, devraient devenir un élément naturel dans les écoles israéliennes, accessibles à tous ceux qui souhaitent y prendre part.

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