Tsvi Yehezkeli: « Le virus du Corona pourrait menacer le régime des ayatollahs »
Tsvi Yehezkeli explique pourquoi tant de personnes haut placées du pouvoir ont été touchées et sont décédées : le virus est entré en Iran avec des étudiants qui ont quitté précipitamment la Chine – y compris la région du Wuhan – au moment où le virus a commencé à se propager. Or ces étudiants qui peuvent sortir du pays pour étudier à l’étranger sont généralement issus des milieux socio-économiques supérieurs et liés aux familles proches du pouvoir. Le journaliste rappelle le nombre impressionnant de haut dignitaires religieux et de personnalités politiques qui sont déjà décédés. Il cite aussi avec ironie le cas d’un haut dignitaire chiite qui avertissait récemment qu’Allah a envoyé le virus du Corona pour punir l’Occident, et qui est aujourd’hui mort et enterré !
Selon le journaliste, le pouvoir iranien reconnaît déjà à demi-mots que les situation dans le pays est hors de contrôle et que le régime est impuissant à faire face. A cause des centaines de milliards consacrés à l’hégémonie régionale et au soutien des organisations terroristes, les infrastructures dans le pays sont nettement insuffisantes pour répondre à la situation. Le pouvoir incrimine évidemment les sanctions américaines. Certaines régions du pays sont carrément abandonnées par les pouvoirs publics et laissées à leur sort et la population se gère elle-même comme elle le peut. Yehezkeli compare la situation de l’Iran à celle de l’Egypte, dont la population est sensiblement la même mais qui ne déplore pour l’instant que 7 victimes et 275 cas avérés.
Un signe qui ne trompe pas sur les prévisions: des images satellites ont montré la présence d’immenses fosses creusées dans le pays pour « accueillir » les milliers de morts prévus dans les semaines et les mois qui viennent.
En conclusion, Tsvi Yehezkeli estime qu’au fur et à mesure que se s’aggravera la situation, de pans de plus en plus importants de la population vont se rendre compte que le régime des mollahs s’occupe davantage de son maintien au pouvoir et de son hégémonie extérieure que du bien de son peuple. Un sentiment de colère qui risque de s’exprimer avec violence lorsque ce fléau sera passé et qui pourrait menacer le régime des ayatollahs, si ce n’est dans l’immédiat, en tout cas lorsque l’orage aura passé.