Naim Qassem, le vice-secrétaire général du Hezbollah (notre photo), a lancé des menaces : « Nous n’avons pas l’intention d’initier une guerre car nous n’en voyons pas l’intérêt, mais si Israël engage une guerre, nous combattrons par la guerre. »
Selon lui, « les pertes seront nombreuses des deux côtés. »
JDN
Naim Qassem, le vice-secrétaire général de l’organisation terroriste Hezbollah, a pris la parole aujourd’hui lors d’une cérémonie commémorative pour un membre du Hezbollah récemment éliminé, et a lancé des menaces envers Israël : « Nous n’avons pas l’intention d’initier une guerre car nous n’en voyons pas l’intérêt, mais si Israël engage une guerre, nous combattrons par la guerre, et les pertes seront nombreuses des deux côtés. »
Naim Qassem, le bras droit de Nasrallah, a réitéré le rapport publié par la chaîne libanaise Al-Mayadeen, selon lequel, lors de l’attaque en représailles à l’élimination du chef d’état-major du Hezbollah, Fouad Shakar, 22 soldats de l’unité 8200 ont été tués à la base de Glilot et 74 autres ont été blessés. À ce sujet, Qassem a demandé : « Pourquoi le commandant de l’unité 8200 a-t-il choisi de démissionner maintenant et pas avant, si la raison était bien les événements du 7 octobre ? »
Il a ajouté que « l’armée israélienne et la direction politique savent que le Hezbollah ne restera pas inactif face à leurs attaques, mais qu’il ripostera deux fois plus avec la tête haute, car nous ne craignons ni les menaces ni les grandes puissances. Le soutien du front libanais continuera tant que la guerre à Gaza se poursuivra, et l’ampleur du soutien s’intensifiera à mesure qu’Israël augmentera son agressivité, en particulier lorsqu’elle attaque des civils. Il n’y a pas de retour possible pour les colons du nord, sauf en mettant fin à la guerre à Gaza. Les menaces de guerre contre nous ne nous effraient pas, et de telles menaces ne changeront pas notre position concernant le soutien au front pour mettre fin à l’agression sur Gaza. »
Qassem a ajouté : « Nous n’avons pas l’intention d’initier une guerre car nous n’en voyons pas l’intérêt, mais si Israël engage une guerre, nous combattrons par la guerre, et les pertes seront nombreuses des deux côtés. Si Israël pense qu’une telle guerre ramènera les cent mille réfugiés chez elle, nous disons dès maintenant à Israël qu’elle devra se préparer à encore plus de réfugiés dans des zones éloignées. La guerre augmentera le nombre de réfugiés et le nombre de colonies qui seront vides. Par conséquent, Israël doit réfléchir et prendre une décision, car nous sommes prêts à toute éventualité. »
D’autre part, une source militaire au Liban a déclaré aujourd’hui au journal libanais Al-Diyar que le Hezbollah est bien conscient qu’Israël est passé à une nouvelle phase dans la guerre au nord et que son objectif constant dans toute guerre contre le Hezbollah est son élimination. Il a affirmé que « cet objectif n’est pas réaliste, car toute invasion terrestre israélienne du Liban aurait des conséquences désastreuses pour l’armée israélienne en raison de l’expérience du Hezbollah dans la guerre sur le terrain. En plus de sa capacité à dissuader l’armée et à la renvoyer là d’où elle vient. »
Selon lui, « la direction israélienne pourrait penser qu’elle est capable de créer une zone tampon à la frontière par une action militaire qui éloignerait le Hezbollah, de sorte qu’il ne constituerait plus une menace pour elle et pour les localités du nord – mais ces perceptions sont des illusions et des calculs erronés et voués à l’échec. »
La source a affirmé que « l’axe de la résistance ne s’est pas mobilisé pour soutenir Gaza sur un coup de tête ou par une décision impulsive, mais ses dirigeants ont des visions précises pour faire face à toutes les éventualités. La direction du Hezbollah n’aurait pas sacrifié la tranquillité qui régnait dans le sud du Liban depuis 2006, à moins qu’elle ne comprenne que les partis sionistes sont arrivés au pouvoir avec un programme d’éradication visant le Liban, tout comme ils visent les Palestiniens. »
