Un ancien officier supérieur du Ma’hach (le service de contrôle des policiers) soutient Moché Saada, l’ancien chef adjoint de l’organisation qui a exposé les problèmes du système d’application de la loi, et dit qu’il « paye un lourd tribut » et que « de nombreux hauts responsables vont contre lui.
Be’hadré ‘Harédim – Meir Shalem
Moché Saada Photo : extrait des émissions de la Douzième chaîne
Le tumulte après le témoignage de Moché Saada, l’ancien chef adjoint de ce comité de contrôle de la police, au cours duquel il a témoigné de ce qui s’est passé dans la police et le bureau du procureur à l’époque de Roni Alchikh et de Shay Nitzan, se poursuit.
Ce matin (jeudi) Saada a reçu le soutien de l’avocat Dovi Scherzer, un ancien haut responsable de ce comité, qui a déclaré que Saada payait un lourd tribut, et a affirmé que cela n’avait rien à voir avec ses aspirations de rejoindre le monde politique : « Les gens devraient apprécier Moché Saada qui paie un lourd tribut personnel et surtout un prix professionnel », a-t-il déclaré à Galé Israël.
« De nombreux hauts fonctionnaires du système se prononcent contre lui. Ils essaient de faire passer sa démarche pour un intérêt politique, mais le fait est qu’il a déjà mis en garde contre ces choses dans le passé en temps réel » a-t-il ajouté.
L’avocat Finney Fischler, un ancien officier, s’est également ajouté à ce groupe : « Saada est un homme à côté duquel une règle parait tordue, il paie un lourd tribut simplement à cause de son intégrité et de son intrépidité. Quiconque dénonce la corruption verra son nom discrédité. »
Fischler a révélé qu’en plus de ce que Saada a dit, « il y a d’autres cas que Saada et Scherzer n’ont pas encore publiés. Je dirai juste qu’il concerne Lahav 433. Un cas terrible qui n’a pas encore été révélé. »
Ajoutons ici l’argument du Yated d’hier : personne n’a encore porté plainte contre Saada ? Voici qui est grave : cela prouverait bien qu’il dit la vérité…
