Le retour aux sources de deux âmes juives au Danemark

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Chabad.org

 Aarhus est la deuxième ville du Danemark par le nombre d’habitants. C’est une ville portuaire importante, située dans la région de Jutland a 300 km de Copenhague, la capitale, c’est-à-dire sur la côte est de la péninsule danoise, et donnant sur le Kattegat.

Mendel Danow and Levi Loewenthal faisaient des « mivtsaim » (expression typiquement ‘habad, oeuvraient) dans cette ville, afin d’aider les Juifs à renforcer leurs liens avec le judaïsme et leur proposant de mettre les Tefillines et de fixer des Mezouzoth à leurs portes.

Avant de retourner à Copenhague, ils consultèrent leur liste listing de noms juifs et remarquèrent qu’ils avaient oublié de contacter un Juif qui vivait à deux heures d’Aarhus. Il s’appelait ‘Hanan et vivait à Aalborg.

« Bonjour ‘Hanan, nous sommes du Beth ‘Habad de Copenhague. Pouvons-nous venir vous voir dans deux heures ? »

« Habad? » demanda-t-il avec entonnement. « Bien sûr ! je vous attends… » Il semblait excité.

Mendel et Levi prirent donc la route vers le nord et arrivèrent chez ‘Hanan au moment du souper. ‘Hanan était gêné de ne pas pouvoir proposer aux deux jeunes ‘Hassidim de diner avec lui a cause de la cacherouth. Il leur proposa des fruits. «Je voudrais parler avec vous d’un problème qui me tient à coeur. Il y a quelques années je me suis marié avec une non-juive et nous avons eu deux filles. Récemment, nous avons divorcé. Elle a la garde des enfants et ,malheureusement je n’ai pas le droit de les voir », dit-il en lâchant un soupir. « Ce matin j’étais dans mon bureau et je me sentais particulièrement déprimé de cette situation. Je me suis donc adressé à D’. Je Lui ai dit à quel point ma vie n’avait pas de sens, à quel point je me sentais seul et je lui ai demandé de me montrer un signe, que ma prière avait bien été entendu ».

Il s’est arrêté et nous a regardé. « A ce moment, mon téléphone sonne et je vois un numéro inconnu appeler et vous me dites que vous êtes du Beth ‘Habad et que vous désirez me voir » . Il n’y avait pas de signe plus clair pour moi. J’ai immédiatement compris que D’ m’avait entendu et qu’Il était avec moi dans cette lutte. »

Mendel et Levi ont donc longuement parlé avec lui, le réconfortant et l’encourageant à se concentrer sur le positif, à essayer de focaliser sur tout le bien que D’ lui a donné dans sa vie. Ensuite, nous lui avons proposé de mettre les Tefilines.

« Je n’ai pas mis de Tefilines depuis tant d’années », dit-il avec émotion. Et dès qu’il mit les Tefilines, des larmes coulèrent sur son visage.

Mendel et Levi lui expliquèrent comment des centaines d’étudiants de Yechivoth ‘Habad visitaient les Juifs dans toutes les parties du monde à la demande du Rabbi de Loubavitch, l’amour sans limite du Rabbi pour chaque Juif, peu importe où il se trouve, ou son niveau de pratique du judaïsme. Puis ils conseillèrent ‘Hanan d’écrire au Rabbi, au Ohel, afin d’exposer en détail sa situation et d’obtenir ainsi sa bénédiction.

Mendel et Levi restèrent tard dans soirée, discutant de la confiance en D’, ainsi que de la manière dont D’ est proche de chacun. Et ‘Hanan accepta de fixer une Mezouza à sa porte.

Ils allaient se quitter lorsque ‘Hanan leur confia qu’il avait un ami juif danois, un philosophe qui s’appelait Casper et avait le sentiment qu’il serait très intéressé à les rencontrer. ‘Hanan l’appela pour l’inviter, mais Casper lui répondit qu’il ne pouvait se libérer ce soir. Par contre il invitait Mendel et Levi le lendemain à son domicile.

Mendel et Levi se rendirent donc chez Casper le lendemain. Casper les reçut très chaleureusement et leur confia que son grand-père était très impliqué dans la communauté juive à Copenhague ; il avait même commencé une école juive là-bas. Casper lui-même n’était pas pratiquant, bien qu’il était très intéressé par la Kabbale et la pensée juive.

Ils discutèrent de différents concepts de ‘Hassidout, et Casper les écoutait avec attention. L’un des sujets qui ont été soulevés était l’importance particulière de la Mitsva des Tefillines, dont il n’avait jamais entendu parler auparavant. Lorsqu’il entendit leurs significations et le pouvoir particulier de cette Mitsva, il était plus qu’heureux de pouvoir les mettre pour la première fois.

« Casper, c’est votre bar-mitsva aujourd’hui! ». Puis ils ont commencé à danser au milieu du salon en se souhaitant « Le’haim » pour cette Bar Mitzvah à l’âge de 47 ans.

Ils discutèrent également de l’importance de fixer des Mezouzoth aux portes des maison, et Casper accepta d’en fixer une sur sa porte d’entrée.

Avant leur départ Mendel et Levi proposèrent à Casper un prochain rendez-vous et, en attendant, de lui envoyer une paire de Tefilines afin qu’il puisse les mettre tous les jours.

Source hassidout.org

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