Le rav Silberstein a parlé dans son Beth haMidrach ce Chabbath, et l’essentiel du sujet tournait autour du fait qu’en plus de tous les troubles qui nous sont arrivés depuis le jour de Sim’hath Tora, le manque de pluie est également évident. Que penser de tout cela ?
Par Moché Michael Tsoran
D’ apporte des nuages, et même un non-professionnel peut voir que les nuages noirs sont pleins d’eau, mais en réalité seules des gouttes tombent sur nous, et celles-ci ne comblent pas le vide. Le public veut savoir quoi faire, et en quoi se renforcer.
Si l’on remarque combien de missiles et d’obus sont lancés vers la Terre d’Israël, alors que presque aucun d’entre eux ne fait de mal à personne. Un peu ici, un peu là, mais de tous les tirs de missiles et d’armes de destruction qui pénètrent dans le pays, aucune victime n’est enregistrée, et les dégâts financiers sont également très minimes.
Après tout, c’est un miracle énorme et terrible ! Et qui ne se souvient pas de la guerre du Golfe au cours de laquelle Saddam Hussein a tiré des dizaines de skuds sur la Terre d’Israël, et aucun n’a touché personne (à l’exception d’un missile qui a été tiré la nuit de Chabbat et a touché une personne [NDLR : ancien élève de Yechiva] qui avait cessé de respecter le Chabbath), à tel point que les gens ont commencé à penser que peut-être ces missiles étaient faits de papier… Et qu’ils étaient vraiment incapables de nuire…
Jusqu’à ce qu’un missile soit lancé sur un camp militaire américain et tue 28 soldats américains ! Et tout le monde a alors réalisé qu’il s’agissait de missiles très destructeurs, et que c’était la grâce du Ciel que, miraculeusement, aucun des Juifs de la Terre d’Israël n’ait été touché.
Et quand nous ne remercions pas D’, qu’Il soit béni, pour les miracles qu’Il fait avec nous, D’ ne continue pas la chaîne de Ses grâces et n’envoie pas de pluie sur nous. Et c’est vraiment semblable à un enfant avec à qui son père fait beaucoup de bonnes choses, et si l’enfant entraîne sa langue à dire « merci », le père en est encouragé et continue à faire pour son fils. Mais s’il voit que son fils accepte les faveurs qui lui sont faites pour lui comme une évidence, il cesse de lui rendre service.
Le Gaon de Vilna rapporte une telle idée sur ce qui est dit sur David et Goliath. Le prophète (1 Samuel, chapitre 17) raconte que lorsque Goliath menaça Israël et que Chaoul demanda qui pourrait combattre contre lui, David s’offrit pour la tâche difficile et dit : « Ton serviteur était le berger du troupeau de son père, et le lion et l’ours est venu et a emporté celui-ci du troupeau « . Et ici, dans la plupart des modèles, il est écrit « une brebis du troupeau », mais il existe des modèles dans lesquels il est écrit « ceci ». Pourquoi n’est-il pas écrit « une brebis » mais « elle » ? Et le Gaon expliqua que le roi David montra qu’il portait un vêtement fait de la peau de ce mouton. En d’autres termes, que pour se souvenir de la grâce de D’, le roi David se fit faire un vêtement fait de la peau du mouton et qu’il le porta. afin qu’il puisse toujours se souvenir des faveurs qui lui ont été faites. Et grâce à cela, il a remercié D’ pour cela, aide-le du ciel à vaincre Goliat.
Une autre preuve du devoir qui nous est imposé de nous souvenir des miracles et de remercier le Ciel pour cela peut être apportée par le Ramban, qui dit que Moché, qui avait la bouche lourde et la langue lourde, ne voulait pas demander à D’ de le guérir, afin qu’il puisse parler tout seul devant Pharaon, sans avoir besoin d’Aharon. Et pourquoi ? – Après tout, la raison pour laquelle il est devenu un saint ici était à cause d’un miracle comme indiqué dans les Sages, et Moché voulait toujours se souvenir du miracle.
Et par conséquent, une personne doit agir pour se souvenir des miracles et en remercier, et cela ne doit pas être utilisé par lui. Il leur fera des signes, comme un souvenir pour le reste de sa vie.
Nous trouvons chez les Sages un certain nombre d’exemples où nos sages ont fait des signes pour se souvenir des bonnes choses et des expériences spirituelles.
Toutes les portes du Temple étaient recouvertes d’or, et une seule porte, la porte de Nicanor, ne l’était pas Pourquoi ? – pour se souvenir du dévouement dont Nicanor a fait preuve lorsqu’il a apporté ces portes pour construire le Temple. Lorsqu’il les déplaça en mer, un vent orageux vint et ne lui permit pas de passer. Un certain nombre de planches tombèrent dans la mer, toujours déchainée. Lorsqu’il vit que le vent de la tempête était sur le point d’emporter la dernière porte à sa droite, il se leva et s’attacha à la planche avec une corde et dit : « Si tu me jettes la planche, prends-moi aussi et jette-moi dans la mer’, et à ce moment la mer se calma. Et pour rappeler son grand dévouement, cette porte a été placée dans le Temple. Celui qui vient se purifier commence aussi sa purification dans le Temple à partir de cette porte, où il pose ses mains pour la première fois. Et tout cela pour la même raison.
Une autre preuve de tout ce qui a été dit est avec Na’aman, un ministre de l’armée d’Aram, qui avait la lèpre, et quand Élisée lui dit d’aller se baigner dans la rivière, il refusa d’abord, et ses fils le convainquirent d’y aller, parce que c’était ce n’est pas pour rien que le prophète le lui a dit. Et quand il fut guéri, il devint résident, puis demanda à Élisée de lui donner une terre qui était sous son trône, tout cela pour se souvenir des miracles qui lui étaient arrivés dans la maison d’Élisée et pour ne pas perdre les impressions de ce grand moment.
Si nous nous souvenons également des miracles que D’, béni soit-Il, fait pour nous dans la mesure où les missiles n’atteignent presque jamais personne, et si nous faisons des marques et des signes pour nous en souvenir, nous aurons le privilège de voir l’Eternel faire plus de miracles en notre faveur, et fera tomber sur nous des pluies abondantes.