Le rav Moché Yehouda Leib Landau, le Grand rabbin de la ville de Bené Brak zatsal

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Le rav Landau est décédé Chabbath Chemini. Il avait 84 ans.

Il était le fils du rav précédent, le rav Ya’akov Landau, et a poursuivi l’œuvre de son père dans le domaine de la cacherouth, avec un succès certain, car même dans une ville telle que Bené Brak, où vivent de nombreuses hautes personnalités rabbiniques et de laquelle émanent divers organismes de surveillance de cacherouth, la garantie apportée par le rav Landau jouissait d’un prestige clair.

Le rav Landau, autant que son père, sont des ‘hassidim ‘Habad.

Le rav Moché Yehouda Leib Landau est né en Erets Israël, à Ramataïm, dans le Sharon, dont son père était alors le rav. Sa famille était originaire de Russie blanche.

Un an après sa naissance, son père a été appelé à devenir le rav de la petite commune nommée Bené Brak, et la famille s’y installa.

Le jeune Moché Yehouda Leib étudia d’abord à la Yechiva de Péta’h Tikva, sous la direction du rav Neumann, puis à Poniévezh, où il fut très proche de rav Chemouel Rozovski, l’un des dirigeants marquants de cette Yechiva. Après cela il se rendit à la Yechiva ‘habad de Lod, dirigée par le rav Baroukh Chim’on Schnersohn, où il fut rapidement appelé à enseigner dans la Yechiva ketana.

Comme son père était proche du ‘Hazon Ich, il fut lui-même amené à se rendre souvent chez ce Gadol, et put entendre nombre de conclusions hilkhatiques de cette haute autorité.

Après son mariage, il s’installa à Bené Brak, et enseigna la Tora durant un demi-siècle sans interruption. Il était également l’aide de son père dans la gestion des affaires de cacherouth de la ville, en particulier à partir de l’an 1980 quand son père lui demanda de le remplacer à la tête de l’immense organisme de cacherouth qu’il avait fondé, bien que son père ne l’avait pas formé en la matière.

Au décès de son père, en 1986, il prit sa relève totalement dans ce domaine. Il fut nommé rav de Bené Brak lui aussi, bien que d’autres candidats auraient été préférés par le public lituanien.

Comme son père, il faisait particulièrement attention à ne pas prélever d’argent plus que ce qu’il fallait pour faire vivre les gens préposés à la surveillance, ni d’ailleurs à l’occasion de conflits qu’il eut à gérer entre les plaignants.

Ses connaissances en matière de cacherouth et de voies de fourniture des produits étaient remarquables. Il avait l’habitude d’effectuer des visites surprises dans les entreprises ou les magasins placés sous sa surveillance.

Il était particulièrement au fait des règles délicates et complexes concernant la cacherouth des mikvaoth et du érouv.

Il ne délaissait pas les pauvres et les indigents, et pouvait organiser des collectes de fonds pour des cas difficiles.

Il laisse derrière lui une grande famille, et la plupart de ses enfants et de ses gendres occupent des postes rabbiniques.

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