Le lendemain, lorsque le rabbi ouvrit l’armoire, il remarqua que cet argent avait disparu. Il se mit aussitôt à enquêter auprès de sa famille, et il découvrit que le voleur était son chamach. Le rabbi le convoqua aussitôt et lui dit : « Sache que tout l’argent qui était déposé dans l’armoire t’était destiné, et si tu avais attendu quelques heures, tu aurais reçu cette somme de manière permise, mais comme tu as choisi de t’en emparer de manière interdite, tu seras puni pour la faute de vol. » Et le rabbi de conclure : « Il faut apprendre de là que même si on paraît gagnant en commettant une faute, il faut savoir que s’il conserve le bénéfice, il a été décrété du Ciel que cela lui appartenait, et même s’il n’avait pas commis la faute, on aurait orchestré du Ciel que cela lui parvienne de manière permise.
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