Israël intensifie la pression
Face à l’impasse actuelle dans les négociations avec le Hamas concernant la libération des otages retenus à Gaza, Israël envisage désormais une escalade systématique des pressions contre le groupe terroriste. Selon des informations du Wall Street Journal, les autorités israéliennes ont déjà élaboré un plan détaillé comportant plusieurs phases progressives destinées à pousser le Hamas à céder aux exigences israéliennes.
Le premier volet de ce plan, déjà en cours, consiste à imposer un blocus strict, empêchant l’entrée de marchandises et de biens essentiels à Gaza. Cette mesure pourrait être prochainement renforcée par la coupure totale de l’électricité et de l’eau dans l’enclave palestinienne, comme l’a récemment indiqué le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich.
Si ces sanctions économiques ne suffisent pas, Israël passera alors à des actions militaires ciblées. Selon des sources sécuritaires israéliennes, des frappes aériennes précises sur les positions et les dirigeants du Hamas, ainsi que des raids menés par les forces spéciales israéliennes, sont envisagés dans un avenir proche. En parallèle, une nouvelle évacuation forcée des habitants du nord de Gaza, récemment revenus chez eux après une trêve provisoire, est aussi à l’étude.
À plus long terme, Israël pourrait même lancer une offensive militaire à grande échelle contre Gaza, avec une présence de troupes significativement renforcée par rapport aux précédentes interventions. L’objectif ultime serait non seulement de neutraliser le Hamas mais aussi de reprendre durablement le contrôle d’une partie significative du territoire gazaoui afin d’y démanteler les infrastructures militaires du groupe terroriste, notamment les réseaux de tunnels complexes.
Ce durcissement annoncé intervient alors que les négociations, fortement soutenues par des médiateurs internationaux, peinent à avancer. Israël réclame impérativement la libération immédiate et sans condition des otages restants. Toutefois, le Hamas conditionne toute libération supplémentaire à un cessez-le-feu permanent, rejetant catégoriquement les exigences israéliennes de désarmement et d’abandon du pouvoir à Gaza. En réponse, Israël a proposé une prolongation temporaire du cessez-le-feu d’un mois si des libérations régulières d’otages sont assurées, fixant cependant une limite ferme à cette proposition.
Les États-Unis soutiennent pleinement Israël dans cette confrontation. Le président Donald Trump, particulièrement actif sur les questions du Moyen-Orient, a clairement averti le Hamas qu’un refus d’obtempérer entraînerait de graves conséquences. Trump et son envoyé spécial, Steve Witkoff, ont suggéré que des actions conjointes américano-israéliennes pourraient être déclenchées si le Hamas ne répondait pas favorablement.
Sur le plan militaire, Israël affiche une confiance renouvelée. Ses réserves en munitions sont désormais reconstituées, et les contraintes américaines sur les opérations israéliennes semblent avoir été allégées. En outre, l’absence actuelle d’une menace immédiate venant du Hezbollah au nord libère des ressources militaires supplémentaires.
Israël affirme avoir déjà fortement affaibli les capacités militaires du Hamas, éliminant environ 20 000 combattants et détruisant de nombreuses infrastructures vitales. Toutefois, le Hamas a réussi à recruter de nouveaux combattants, principalement jeunes et inexpérimentés, prolongeant ainsi sa capacité de résistance.
Bien que la réoccupation complète de Gaza soit envisagée comme l’unique moyen de véritablement éliminer le Hamas, une telle opération présenterait de nombreux défis logistiques et humains. Israël devra gérer le défi complexe d’assurer une stabilité post-conflit à Gaza, en évitant une insurrection prolongée.
Avec une majorité de l’opinion israélienne favorable à une intervention militaire en cas d’échec diplomatique, Israël semble déterminé à employer tous les moyens nécessaires pour assurer la sécurité de ses citoyens et obtenir la libération totale des otages, réaffirmant ainsi sa détermination à ne jamais céder devant la menace terroriste du Hamas.
Jforum.fr
Tout cela ne sont que des tergiversations. Aussi bien du hamaSS que d’Israël.
Le premier cherche à sauver sa vie. L’autre, avoir l’approbation internationale. Le premier est mort, qu’il libère ou non les otages. Le second n’aura jamais aucune approbation internationale ; il peut donc veiller à ses intérêts et à sa sécurité. Le premier peut prier pour trouver la mort la moins sale possible.