Les forces de l’ordre américaines ont averti l’équipe de Donald Trump que Téhéran avait envoyé des assassins aux États-Unis, équipés de missiles sol-air, dans le but d’abattre son jet privé, connu sous le nom de Trump Force One. L’équipe de sécurité de Trump a dû utiliser un avion de substitution et organiser un double convoi de véhicules après avoir reçu des renseignements sur une tentative d’assassinat iranienne.
JDN – Yanki Cohen
Pendant la campagne présidentielle, l’Iran a tenté d’assassiner Donald Trump. Ce qui avait été publié à l’époque n’était qu’une fraction de la réalité. Il s’avère maintenant que la menace sur sa vie était bien plus grave que ce qui avait été rapporté. Selon Axios, les forces de l’ordre américaines ont informé l’équipe de Trump que des agents iraniens s’étaient infiltrés aux États-Unis avec des missiles sol-air, prêts à abattre Trump Force One.
Un précédent attentat avait déjà échoué sur le terrain de golf de Trump à West Palm Beach, en Floride, le 15 septembre. À la suite de cet incident, l’équipe de sécurité de Trump a adopté des mesures de protection exceptionnelles. Notamment, Trump a été transporté dans l’avion de substitution de Steve Witkoff, un magnat de l’immobilier et envoyé spécial de Trump au Moyen-Orient.
Les directeurs de campagne ont décidé de se diviser et de voler sans Trump. La majorité de l’équipe n’a été informée du plan secret qu’au moment de l’embarquement, lorsqu’ils ont constaté que le siège de Trump était vide. « Le patron ne vole pas avec nous aujourd’hui », leur a-t-on dit. « C’est juste un test pour des scénarios futurs. »
Les directeurs de campagne ont tenté de rassurer l’équipe en affirmant qu’ils n’étaient pas utilisés comme appât, tout en se demandant si la menace de missiles sol-air était réelle. Selon Axios, le vol a été décrit comme une expérience surréaliste, surnommée par tous « le vol fantôme ».
Le service secret a également organisé un double convoi de véhicules. Le 18 septembre, après un rassemblement à Long Island, les responsables de la campagne ont été avertis par le service secret qu’ils avaient reçu des renseignements sur une possible attaque contre le convoi.
De plus, lors d’un déplacement en Pennsylvanie la semaine suivante, des agents de sécurité ont repéré un drone qui suivait le convoi et l’ont neutralisé avec un fusil électromagnétique.
Trump était beaucoup plus préoccupé par la menace iranienne qu’il ne le laissait paraître en public. Bien qu’il se vantât souvent lors de ses rassemblements d’avoir ordonné l’élimination du général iranien Qassem Soleimani en 2020, il a progressivement réduit ses références à ce sujet, par crainte de provoquer les Iraniens.