Le nouveau gouverneur de la Banque d’Israël intronisé sur fond de crise économique

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Yaron, 54 ans, a pris ses fonctions lors d’une cérémonie qui a eu lieu dans la résidence du président à Jérusalem, à laquelle ont participé le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le président Reuven Rivlin et le ministre des Finances, Moshe Kahlon.
Amir Yaron, dont la nomination a été approuvée par le cabinet ministériel en novembre, remplace Karnit Flug, qui a pris sa retraite en novembre après cinq ans à ce poste.
Avant sa nomination, Yaron travaillait aux États-Unis en tant que professeur d’économie à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie. Il est également chercheur associé au bureau américain de recherche économique (US National Bureau of Economic Research).
Après des études à l’Université de Tel-Aviv, Yaron a fait son doctorat de l’Université de Chicago. Il est spécialisé dans la tarification des actifs, les investissements, les stratégies de rendement du risque, la macroéconomie et la finance.
« Vous êtes la bonne personne au bon moment », a déclaré Rivlin, avertissant que des temps difficiles pourraient se profiler.
« Au fil des ans, les capitaines de l’économie israélienne nous ont guidés avec intelligence et sang-froid dans les crises et les chocs économiques mondiaux et locaux et ont démontré la force et la stabilité de l’économie israélienne. Je suis convaincu que la fraîcheur de l’esprit et de la raison continueront de nous guider à travers les eaux tumultueuses », a-t-il encore dit.
« Augmenter les prix nuit aux Israéliens de la classe moyenne, et surtout à ceux qui sont issus des couches les plus faibles », a poursuivi Rivlin, évoquant les récentes hausses du prix de certains produits de base et de l’électricité.
« Préserver la stabilité des prix est l’un des principaux travaux de la Banque d’Israël, qui joue le rôle de conseiller économique du gouvernement », a-t-il affirmé.

De son côté, Netanyahou a fait part de sa confiance dans le fait que l’économie israélienne pourrait surmonter les difficultés qui traversent actuellement les marchés.
« Les processus que nous avons suivis jusqu’à aujourd’hui nous ont aidés à traverser de grandes tempêtes », a-t-il déclaré. « Je suis convaincu que nous réussirons encore une fois dans la tourmente des marchés financiers, car le marché israélien génère de la valeur. »
Netanyahou a affirmé que les principaux objectifs de Yaron étaient d’accroître la concurrence dans le secteur bancaire et d’éviter une bulle du crédit.Des chutes brutales ont été observées dimanche à Tel-Aviv, en particulier pour les sociétés cotées sur les bourses locales et américaines. L’indice Tel Aviv-35 a perdu 5,43% et l’indice Tel Aviv-125, 5,08%.
La récession est survenue après une nouvelle journée de lourdes pertes, vendredi, faisant connaître au marché américain sa pire semaine depuis plus de sept ans.
Tous les principaux indices ont perdu entre 16% et 26% de leurs sommets atteints cet été et cet automne.
À moins d’énormes gains lors des prochaines vacances, il s’agira du pire mois de décembre pour les actions depuis 1931.
De son côté, Israël est confronté à une vague de hausses de prix qui touchent les factures d’électricité, d’eau, de gaz et de téléphonie mobile, ainsi que les produits alimentaires, les assurances et les taxes foncières, un nombre croissant d’entreprises ayant décidé d’augmenter leurs prix pour faire face à la crise.
Vendredi, plusieurs centaines de personnes avec des gilets jaunes ont manifesté à Tel-Aviv contre les hausses de prix.

Source I24News

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