Lors d’une réunion cette semaine avec le chef du Shin Bet, le ministre de la Défense Israël Katz a annoncé sa décision de cesser l’utilisation des ordres de détention administrative à l’encontre des colons juifs en Judée-Samarie et a demandé la mise en place de solutions alternatives.
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Israël Katz a expliqué :
« Dans une réalité où les implantations juives en Judée-Samarie font face à de graves menaces terroristes palestiniennes, soutenues par l’axe du mal iranien cherchant à établir un front terroriste oriental contre Israël, et où des sanctions internationales injustifiées sont imposées contre les colons et leurs organisations, il n’est pas approprié que l’État d’Israël utilise une mesure aussi sévère contre eux. »
Il a ajouté :
« En cas de suspicion d’actes criminels, les responsables pourront être traduits en justice. Si ce n’est pas le cas, il existe d’autres mesures préventives à envisager en dehors de la détention administrative. »
Le ministre a condamné toutes les formes de violence contre les Palestiniens et les actes de justice personnelle :
« Il faut laisser Tsahal et les autres forces de sécurité gérer le terrorisme et la violence palestinienne sans que la loi soit prise entre les mains de particuliers. »
Soutien politique
Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a salué la décision :
« Il y a enfin un ministre de la Défense à Jérusalem ! C’est une nouvelle formidable. La décision de ce matin de mettre fin aux ordres administratifs contre les colons en Judée-Samarie est une réparation d’une injustice de longue date. Bravo, Israël Katz ! »
Tzvi Sukkot, député :
« Je félicite Israël Katz pour cette décision juste. Les colons en Judée-Samarie ne sont pas des citoyens de seconde zone. Les mesures destinées à lutter contre l’ennemi doivent être réservées à cet usage uniquement. »
Limor Son Har-Melekh, députée :
« Cette décision courageuse est juste et reflète la compréhension que, dans une réalité où les colons affrontent des menaces terroristes, des sanctions internationales et des luttes quotidiennes pour vivre et construire en Israël, l’État ne peut agir de manière aussi sévère et préjudiciable contre ses citoyens. »
Shai Alon, chef du conseil local de Beit El :
« Les colons en Judée-Samarie ont toujours été parmi les meilleurs de la société israélienne. Mettre fin à cette persécution est une réparation d’une injustice historique, particulièrement en cette période où les résidents de Judée-Samarie sont à l’avant-garde pour défendre Israël. »
Appel à la libération des détenus
L’organisation ‘Honenu, qui représente les détenus administratifs juifs, a également salué la décision et appelé à la libération immédiate de tous les détenus concernés :
« Les colons ne sont pas l’ennemi. Les efforts des systèmes de sécurité doivent se concentrer sur les ennemis d’Israël qui attaquent les citoyens israéliens encore et encore. »
Cette décision marque un tournant dans la gestion des colons juifs en Judée-Samarie, une mesure largement critiquée par les partisans de ces communautés comme injuste et excessive.
