Illustration : Israël Katz, ministre des Finances
Shraga Blum – Iphinfo
Neuf ans après le vote d’une loi en ce sens et trois ans après le lancement d’une campagne par des organisations de droite, le ministre des Finances Israël Katz a signé un décret qui va – il faut l’espérer – mettre fin à une anomalie ‘made in Israel’ : dès l’an prochain, tout financement public sera annulé ou refusé en faveur d’organisations qui appellent au boycott d’Israël sous toutes ses formes, qu’elles soient économiques, culturelles ou académique. Seront également vises des entreprises qui se livreront au boycott d’Israël. Jusqu’à présent, le contribuable israélien aide au financement d’Ong qui combattent l’Etat d’Israël ou d’entreprises qui boycottent l’Etat juif ou certaines parties du pays.
Phénomène fréquent en Israël, la loi votée il y a neuf ans n’avait jamais été appliquée notamment à cause d’obstacles bureaucratiques et l’attitude de conseillers juridiques qui se sont arrogés un pouvoir de blocage des décisions politiques. Ainsi, jusqu’à l’heure actuelle des organisations anti-israéliennes bénéficient d’avantages fiscaux, de subventions publiques ou encore d’accès à des appels d’offres gouvernementaux !
Shaï Glick, de l’organisation « Betzalmo » et l’un des meneurs de la campagne a déclaré : « Il s’agit d’un jour historique et je félicite le ministre des Finances pour avoir répondu à notre appel et signé ce décret avec célérité. Le combat contre le boycott doit être livré en priorité par le gouvernement israélien. Nous remercions aussi les ministres précédents qui ont participé à l’élaboration des cette nouvelle législation, notamment Guilad Erdan, Ayelet Shaked et Moché Cahlon. Nous appelons désormais la commission parlementaire des lois d’entériner sans délai ce nouveau règlement afin de supprimer tout financement public aux organisations du boycott et d’établir désormais une règle fixe : l’Etat d’Israël ne présentera pas sa joue gauche à ceux qui le combattent, et ceux qui le boycottent seront boycottés ».
Parmi les « victimes » de cette loi on pourra trouver MacDonald’s, Amnesty, AirBnb ou encore la « Télévision sociale » qui va encore plus loin et légitime le terrorisme et appelle au « droit du retour » des Arabes palestiniens’.
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Photo Isaac Harari / Flash 90