Le Likoud s’oppose à la modification de la « clause du petits-fils » dans la loi du retour qui a pour but pour empêcher les non-juifs d’émigrer en Israël.
JDN
Le Likoud a transmis un message aux partenaires de la coalition selon lequel le parti s’oppose à la demande de modification de la « clause du petit-fils » de la loi du retour dans le cadre des accords de coalition, malgré une demande conjointe de tous les partis de la future coalition. Cela a été annoncé aujourd’hui (mercredi) dans l’émission « This Morning » avec Eyail Sha’har dans Khan Network B.
Les partis qui ont soumis la demande, le Shas, le judaïsme de la Tora, le sionisme religieux et Otzma Yehudit, estiment que cela découle de la crainte de nuire aux relations entre Israël et la gola juive. Les quatre partis n’ont pas encore décidé comment répondre à la position du Likoud et s’il faut créer une crise dans les négociations.
La « clause des petits-enfants » dans la loi du retour accorde le droit d’immigrer en Israël et d’obtenir la citoyenneté même à celui qui est le petit-fils d’un juif, même si l’immigrant lui-même n’est pas juif. Les partis qui exigent sa modification affirment que la clause laisse une trop grande ouverture aux non-juifs pour immigrer en Israël.
En arrière-plan, il a été annoncé hier dans le journal du soir de Khan 11 que le président du Likoud, Benjamin Netanyahou, envisageait de demander au président Yits’hak Herzog de prolonger le mandat pour former le gouvernement en raison des difficultés rencontrées dans les négociations de coalition. La demande faite au président, est suite aux difficultés de remplacement du président de la Knesset et à la nécessité d’approuver la loi Derhy et la loi Ben Gvir.
Petit-fils, loi talmudique, LGBT: à peine après avoir été gratifié de la faveur du Ciel qu’il commence déjà à l’épuiser…