Il n’y a pas que les mouvements d’extrême gauche, les anarchistes, les partis arabes ou le New Israel Fund qui tentent de récupérer ou instrumentaliser la vague de colère de la communauté juive d’origine éthiopienne. Avec son cynisme habituel, le Hamas s’est mis de la partie également.
Un haut responsable des brigades Ezzedin al-Qassem a déclaré à une chaîne d’informations russe que dans les négociations indirectes avec le Hamas, Israël n’a jamais évoqué la libération d’Abera Mengistu, l’un des civils israéliens détenus par l’organisation terroriste. Il a assuré que le jeune israélien d’origine éthiopienne ne figure même pas sur la liste fournie par Israël en vue d’un échange !
Abera Mengistu, souffrant de problèmes psychiques, avait traversé la frontière le 7 septembre 2014 et selon toute vraisemblance il est détenu depuis lors par le Hamas. L’organisation terroriste exige au préalable de toute information la libération de tous les terroristes libérés lors de la transaction Shalit et remis en prison après l’enlèvement et l’assassinat des trois adolescents. Le Hamas exerce depuis l’Opération Tsouk Eitan des pressions psychologiques sur le gouvernement israélien, la société israélienne et les familles des soldats et civils disparus afin d’obtenir un prix maximal lors d’un éventuel échange.
Dans le cas présent, l’intention du Hamas est différente mais limpide : raviver les ressentiments de la communauté d’origine éthiopienne et relancer les manifestations violentes en faisant croire à cette population déjà chauffée à blanc que le gouvernement israélien ne se soucierait que des dépouilles des deux soldats disparus et du citoyen arabe israélien détenu mais pas d’Abera Mengistu, du fait de son origine éthiopienne.
Source lphinfo.com