Les réponses à ces questions appellent une enquête longue et exhaustive. Les sources de renseignement de DEBKAfile doutent que les dirigeants palestiniens de Gaza possèdent l’expertise ou les moyens nécessaires pour mener une enquête de ce tonnage. On peut s’attendre à ce qu’ils demandent de l’aide à Téhéran ou au Hezbollah libanais. Ils en saisiront l’occasion pour leur propre intérêt. L’Iran et son supplétif libanais sont impatients d’en savoir le plus possible sur les méthodes de renseignement militaire israéliennes – pas seulement derrière les lignes ennemies au Liban et en Syrie voisins, mais à l’intérieur de l’Iran proprement dit.
La censure militaire israélienne a interdit la publication des images des prétendues troupes d’infiltration israéliennes et de toute information sur leur opération, à l’exception des citations des médias arabes.
Les jeudi et vendredi 22 et 23 novembre, le Hamas a jeté des barrages routiers sur les autoroutes et les routes de Gaza et a fouillé tous les camions et camionnettes qui passaient et leurs marchandises. Le groupe palestinien n’est apparemment pas convaincu d’avoir découvert toute ‘étendue du réseau israélien, qui pourrait continuer de regarder encore par-dessus son épaule.
Samedi également, des citoyens de Gaza ont été avertis par des voix non identifiées au téléphone de se garder d’aider le Hamas à diffuser les prétendus numéros de téléphones de soldats israéliens. On sait depuis des années que les services de renseignements israéliens utilisent leurs réseaux téléphoniques en cas d’urgence pour contacter des personnes se trouvant sur un territoire hostile (Gaza et le Liban) par des avertissements directs. Le combat singulier entre Israël et l’Iran, le Hezbollah et le Hamas, est entré dans une autre phase ce samedi. Il est peu probable que ce soit la dernière. Il est probable que d’autres “images” de cet acabit vont être empêchées de remonter à la surface dans les prochains jours.