Le député, qui a initié la loi pour définir le racisme contre les orthodoxes comme une infraction pénale, a crié de son cœur pour l’incitation rampante contre le public orthodoxe • Dans ses mots : « Ne nous vendez pas de fraises. Vous dites : démocratie, lois. Mais vous faites du racisme et il faut œuvrer contre cela. »
JDN – Benjamin Berger – Photo : Chaîne de la Knesset
Le phénomène alarmant de l’incitation croissante contre le public orthodoxe a été abordé dans la plénière de la Knesset aujourd’hui (mercredi). Le député Ya’akov Asher a soutenu devant le ministre de la Justice Yariv Levin que le phénomène dangereux devient légitime en l’absence de dissuasion. Il a souligné la loi sur le racisme qu’il a initiée et qui a été incluse dans les accords de coalition, qui vise à établir que même l’incitation contre une personne parce qu’elle est orthodoxe sera considérée comme une infraction pénale.
Dans ses mots, Asher a attaqué les politiques qui lui ont prétendu dans le gouvernement précédent qu’il n’était pas nécessaire de modifier la loi sur le racisme, et qu’il existe d’autres lois existantes : « Savez-vous d’où vient ma loi ? Des orthodoxes qui ont contacté le procureur général au sujet des expressions très dures de racisme qu’ils ont reçues, et la réponse juridique qu’ils ont reçue était que même si c’était très grave, mais malheureusement cela n’est pas inclus dans la loi sur le racisme. Ils prétendent qu’il existe d’autres mesures, mais elles n’ont jamais été utilisés. C’est pourquoi je demande de modifier la loi ».
Asher a sévèrement accusé les politiciens qui encouragent l’incitation contre les orthodoxes : « Quand on voit des expressions de politiciens ignobles, puis des gens qui siègent dans les médias et peuvent parler de parasites, de suceurs de sang, de gens qu’il faut jeter dans des brouettes, sont inspiré pour faire la même chose, n’est-ce pas du racisme ? ! Ne nous vendez pas des fraises. Vous dites : démocratie, lois. C’est du racisme, et il doit avoir un moyen de dissuasion, et tout ce que je demande, c’est de créer un moyen de dissuasion dans la législation. »
Le député Asher a remercié le ministre Levin et a continué à critiquer la soi-disant opposition professionnelle à la loi : « Je suis allé vérifier ce qui était inclus dans la loi sur le racisme. Dites-moi si c’est approprié ou inapproprié : racisme, persécution, humiliation, manifestation d’hostilité ou de violence ou provoquer une condamnation envers le public ou une partie de la population. Après tout, il ne fait aucun doute qu’aujourd’hui il y a une marque, je la vois comme une marque de luxe, d’autres la voient comme une marque inversée, à D’ ne plaise. Ça s’appelle « l’orthodoxe », peu importe si c’est un extrémiste qui brûle des ordures, ou s’il habite à Bené Brak et fait partie de la Knesset, ils manifestent sous sa maison, ils se ressemblent tous, c’est comme ça qu’ils nous étiquettent. »