Dans chaque Etat, le niveau de l’antisémitisme dévoile le plus souvent celui des libertés publiques.
Celui de la France est inquiétant.
Situation
La France compte encore la troisième « communauté juive » mondiale. Elle connaît un taux de délits et crimes antisémites augmenté de 1000% (officiel) depuis les massacres commis en Israël le 7 octobre dernier et une « alya » de 400% (Agence juive)
C’est dire l’acuité du problème.
D’anciens ministres, au service du souvenir vichyste (Vedrine) ou des intérêts financiers du Qatar allié du Hamas (De Villepin), portent la voix de l’antisémitisme historique chrétien pour le premier et celui des djihadistes pour le dernier.
S’agissant de Gaza, les media omettent les otages martyrisés, doutent des versions de l’Etat d’Israël agressé et reprennent mot pour mot en les adoptant celles des criminels contre l’Humanité du Hamas et consorts.
Sortant de sa réserve extérieure, de la prudence intérieure, du soutien à Israël en défense, le président français Macron hurle avec les loups et tacle jour après jour l’armée israélienne comme « ciblant volontairement des civils ».
Réactions
A l’exception courageuse de personnes publiques qui soutiennent Israël tout en menant des vies soumises à des mesures de sécurités dignes de régime de haine, de honte et de chaos, tout le monde se tait sur le Hamas et chacun attaque Israël !
Propositions
Les Français juifs sont décrits comme ayant peur d’un environnement social, urbain, politique qui les cantonne désormais à un groupe discret ne disposant plus de la plénitude des droits à l’existence ni à la sécurité, et dont de nombreux citoyens se résignent à la migration intérieure et extérieure.
Devant le déchaînement antisémite qui vise les Français juifs, et compte tenu de la solitude manifeste qu’ils endurent, il est urgent que les Français juifs réagissent.
Ceux qui forment le cadre communautaire, qui sont en relation directe avec les pouvoirs exécutifs et législatifs, doivent se manifester et manifester leurs désapprobations.
Ils doivent exprimer publiquement au président leurs indignations sur ses attaques publiques contre Israël et contre la vérité.
Afin de les traduire en justice, ils doivent demander tout aussi publiquement à la présidente de l’Assemblée nationale la levée de l’immunité parlementaire des députés antisémites de LFI, par lesquels elle a elle-même subi les mêmes incidents anti-juifs sans activer le règlement parlementaire !
Ceux dépositaires d’une autorité publique, d’un auditoire, d’un public, d’un lectorat, etc, peuvent exprimer a minima leurs désarrois, leurs consternations, leurs solidarités avec l’existence d’Israël.
Quant à tous les autres, ils peuvent augmenter les plaintes auprès des procureurs pour les délits antisémites qu’ils subissent, alerter leurs maires, députés, sénateurs, écrire via les plateformes prévues à cet effet leurs indignations au chef de l’Etat, au gouvernement, etc.
Les Français juifs ne doivent pas subir en silence. L’ « encadrement communautaire » (CRIF national-Consistoire central) doit saisir les juridictions, le Parlement, le Gouvernement autant de fois que nécessaire.
Le silence, l’atonie, la passivité des personnes concernées et de leurs représentants communautaires constituent un terrible adjuvant au développement de la haine antisémite.