Changement de direction? Le commandant de la police à Jérusalem : « Les orthodoxes ne sont pas nos ennemis. »
Les deux funérailles, qui ont eu lieu à Jérusalem, ont suscité des critiques hypocrites de la part des médias du pays, qui d’une part ont encouragé la violation des directives à Balfour, et d’autre part ont exigé des réponses de la police sur la non-application pendant ces funérailles. Le commandant de la zone de Tsion a rétorqué : « Les orthodoxes ne sont pas nos ennemis ! »
Kol Réga’
Le brigadier-général Ofer Shomer – Photo: porte-parole de la police
Quelques jours après les scènes délicates de Bené Brak et aussi à Jérusalem, quand deux immenses funérailles publiques ont eu lieu dans la capitale, il s’avère que lors des deux funérailles, la police a fait preuve de retenue et a exercé le même pouvoir discrétionnaire que de violer les directives lors des manifestations de Balfour.
La non-application des restrictions lors des funérailles de la part de la police a suscité de nombreuses critiques de la part du secteur laïc, qui a affirmé que la police « s’était rendue » aux orthodoxes.
Le responsable des services de sécurité Shomer a exigé des médias: « Arrêtez de faire des orthodoxes un ennemi, ils ne sont pas comme ça. Nous avons empêché l’effusion de sang aujourd’hui en ne dérangeant pas avec violence les funérailles. Oui, nous étions là et avons remis plus de 100 rapports à des personnes qui ne portaient pas de masque. Nous avons arrêté de nombreux bus qui se rendaient aux funérailles. «
Il a ajouté dans « News 12 » que la police n’a pas fait usage de violence lors des funérailles, « il y aurait eu un bain de sang », a ajouté un gardien, notant: « J’ai vu dans mes yeux l’arrivée d’environ 1000 enfants âgés de 10 et 14. Il faut comprendre que les orthodoxes ne sont pas nos ennemis, les orthodoxes sont des citoyens de l’État d’Israël et doivent être traités par les meilleurs moyens juridiques dont nous disposons. «
« Je ne verserai le sang d’aucun citoyen pour faire appliquer les lois contre le corona, nous ne verserons pas de sang. La police ne le fera pas. Il faut du distingo. Nous avons l’expérience. Nous avons nos outils. Nous savons quand de les utiliser et quand pas, quand parler, quand les utiliser. Par les moyens dont nous disposons, nous sommes des personnes responsables, des adultes, entrant en contact avec la communauté, nous avons une responsabilité envers les citoyens et envers l’État d’Israël. »