Le commandant de la Force Qods est-il un agent du Mossad ? Le rapport dramatique et l’enquête des Gardiens de la Révolution.
Rapport : Après une vague de rumeurs sur son état, Ismail Qaani est vivant et fait l’objet d’une enquête suite à l’assassinat de Nasrallah. Huit sources différentes affirment que le commandant est actuellement placé sous surveillance et interrogé au Liban. « Un sérieux soupçon que les Israéliens ont réussi à infiltrer les Gardiens de la Révolution. »
JDN
La mystérieuse disparition du commandant de la Force Qods, Ismail Qaani, continue d’agiter le monde en général, et l’Iran en particulier, après qu’il a disparu pendant plusieurs jours. Initialement, des rapports indiquaient qu’il avait été tué à Beyrouth, en même temps que le successeur de Nasrallah, Hacham Safi al-Din. Cependant, un nouveau rapport révèle que la situation est encore plus dramatique.
Après une série de rumeurs concernant son sort, le journal britannique financé par le Qatar Middle East Eye rapporte qu’Ismail Qaani est en vie et fait l’objet d’une enquête suite à l’assassinat de Nasrallah. Après cet assassinat, une enquête a été ouverte en Iran, au cours de laquelle des hauts responsables iraniens sont interrogés. Huit sources différentes affirment que le commandant de la Force Qods n’a pas été blessé et qu’il est actuellement en garde et interrogé au Liban par les Gardiens de la Révolution. Selon ce rapport, l’objectif de l’enquête est de comprendre comment Israël a réussi à suivre Nasrallah et d’autres hauts responsables du Hezbollah, qui ont été éliminés.
Après l’assassinat du successeur de Nasrallah, Hacham Safi al-Din, un soupçon s’est élevé que des commandants iraniens aient pu être impliqués. « Les Iraniens soupçonnent sérieusement qu’Israël a réussi à infiltrer les Gardiens de la Révolution, en particulier ceux opérant dans la région du Liban, ce qui a conduit tout le monde à être soumis à une enquête », a déclaré un commandant proche de l’Iran. « Rien n’est encore certain. L’enquête est en cours et toutes les options restent ouvertes », a-t-il ajouté.
Parallèlement, le professeur de relations iraniennes, Dr. Ahmad Lashin, a expliqué dans une interview à la chaîne saoudienne Al-Hadath que, en raison de la structure de commandement rigide des Gardiens de la Révolution, il est très difficile d’infiltrer cette organisation du point de vue du renseignement. Selon lui, en Iran, un processus de sélection extrêmement rigoureux est en place, ce qui rend difficile le recrutement de sources d’information. Il est possible que d’autres branches militaires soient plus vulnérables à l’espionnage ou exposées, mais les Gardiens de la Révolution sont totalement loyaux envers le Guide suprême et l’État. Cependant, il est impossible d’exclure complètement l’infiltration, car l’Iran a été infiltré sur le plan sécuritaire depuis longtemps, et ce n’est pas un phénomène nouveau.
En ce qui concerne la capacité du Mossad à recruter des agents à l’aide de la méthode de la carotte ou du bâton, le professeur Lashin a souligné qu’il est familier avec ces méthodes bien connues. Il est possible que la personne impliquée ait été soumise à des pressions contre sa volonté, ou qu’une personne proche d’elle ait traversé une situation similaire et ait été recrutée d’une manière ou d’une autre. Il est également possible que des informations aient été divulguées par une personne influente proche d’Ismail Qaani, passant par un de ses proches avant d’atteindre le Mossad. Dans la plupart des cas, les opérations de renseignement visent les hauts responsables, mais elles peuvent également cibler leurs subordonnés ou proches, qui sont des cibles plus faciles d’un point de vue sécuritaire et de renseignement.
Selon Lashin, la coercition et la pression sont probablement les outils principaux ici, plutôt que la tentation. Si le scénario selon lequel Ismail Qaani est interrogé en Iran s’avère exact, il est peu probable qu’une annonce officielle soit faite prochainement. Le régime iranien pourrait choisir de surmonter la crise actuelle avant de faire une déclaration publique, car il s’agirait d’une énorme humiliation pour le régime si l’un de ses hauts responsables était impliqué dans une opération de renseignement au profit d’Israël, l’ennemi juré de l’Iran. Ainsi, même si Qaani était impliqué dans une telle affaire, il est improbable que cela soit annoncé prochainement, et il pourrait être éliminé secrètement avec une histoire inventée pour le grand public.
Cependant, si la preuve est apportée qu’Ismail Qaani a effectivement participé à une opération de renseignement, il est probable que le régime iranien attendra que la crise actuelle, soit au sein de l’Iran, soit entre Israël et l’Iran, se dissipe, par exemple la crise autour de Beyrouth et du Hezbollah. Il convient également de noter que lors de l’investiture du président iranien, Ismail Qaani, commandant de la Force Qods, était présent. Peu de temps après, l’assassinat dramatique d’Ismail Haniyeh, un haut responsable du Hamas, a eu lieu, suscitant des spéculations sur un lien possible entre ces événements.
Plus tard, la chaîne Sky News en arabe a confirmé, citant des sources iraniennes, que le commandant de la Force Qods des Gardiens de la Révolution, Ismail Qaani, est actuellement sous enquête en raison d’une « infiltration du renseignement ». Selon le rapport, Qaani a subi une crise cardiaque et a été transféré à l’hôpital au cours de ses interrogatoires. Il a également été signalé que « le chef de son bureau est soupçonné de liens avec Israël ».
De même, le journal britannique Middle East Eye, financé par le Qatar, avait rapporté qu’Ismail Qaani était en vie et faisait l’objet d’une enquête suite à l’assassinat de Nasrallah. Après cet assassinat, une enquête a été ouverte en Iran, au cours de laquelle des hauts responsables iraniens sont interrogés.
En fait, huit sources différentes ont affirmé que le commandant de la Force Qods n’a pas été blessé et qu’il est actuellement sous surveillance et interrogé au Liban par les Gardiens de la Révolution.
