Le chancelier allemand avec Lapid : « L’Iran ne doit pas avoir d’armes nucléaires »

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Le chancelier allemand et le Premier ministre israélien dans une déclaration commune : « Il est important que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires et de missiles, c’est notre grand objectif ».

Hidabrouth – Naama Green
Le chancelier allemand Olaf Schulz (photo : shutterstock)

Le Premier ministre Yair Lapid et le chancelier allemand Olaf Schulz ont publié aujourd’hui (lundi) une déclaration conjointe dans laquelle ils ont souligné que l’Iran ne doit pas avoir d’armes nucléaires. La déclaration a été faite à la fin d’une réunion à Berlin, où les deux hommes ont discuté des pourparlers nucléaires avec l’Iran.

Schultz a déclaré: « L’Iran ne doit pas obtenir d’armes nucléaires. Malheureusement, l’Iran n’a pas encore donné de réponse positive au coordinateur de l’Union européenne. Il est important que l’Iran ne développe pas d’armes nucléaires et de missiles, c’est notre objectif principal. Nous avons fait des propositions et il n’y a aucune raison pour que l’Iran ne signe pas, mais cela ne se produit pas – et il n’y aura pas de signature dans un avenir proche. Nous resterons patients, mais nous devons faire comprendre que l’Iran n’obtiendra pas d’armes nucléaires. Cela peut être dangereux pour le Moyen-Orient et le monde entier. »

Le chancelier allemand a évoqué la crise énergétique en Europe, provoquée par les sanctions imposées à la Russie. « Israël peut contribuer au développement de sources d’énergie alternatives », a-t-il déclaré. Il a souligné qu’Israël et l’Allemagne soutenaient l’Ukraine.

Lapid a déclaré : « Nos deux pays ont signé un important protocole d’accord sur les échanges de jeunes, et cette visite vise à finaliser les derniers détails de l’accord de partenariat stratégique entre Israël et l’Allemagne, qui a commencé par le dialogue stratégique entre nos équipes à Jérusalem. Cette partenariat a des implications économiques et sécuritaires, et il a une expression concrète de l’engagement allemand pour la sécurité d’Israël en tant qu’État juif et démocratique que vous avez annoncé lors de la formation de votre gouvernement. Israël, pour sa part, participera à la construction de la nouvelle force de défense allemande, en particulier dans le domaine de la défense aérienne.

« Il y aura sûrement ceux qui diront qu’un partenariat militaire entre l’Allemagne et Israël est une ironie historique. J’y vois la preuve que nous avons tiré les conclusions du passé : parler n’arrête pas le mal. Les démocraties libérales doivent être prêtes et capables pour se défendre. La liberté doit parfois être défendue par la force. »

Lapid a fait référence à l’accord nucléaire et à la menace iranienne : « Notre partenariat exige également que nous agissions ensemble contre la menace croissante que l’Iran devienne un État nucléaire. L’Allemagne fait partie des pays de l’E3, et cela fait partie de la responsabilité qu’elle a assumée. J’ai présenté des informations sensibles et pertinentes au chancelier. Comme toujours dans nos relations étroites avec l’Allemagne, nous avons été accueillis avec une oreille attentive et une pleine coopération. J’ai salué la déclaration de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni concernant l’accord sur le nucléaire. Il est temps de passer de l’échec des négociations avec l’Iran. Ils ne peuvent pas atteindre et n’atteindront pas notre objectif commun d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.

« Un Iran nucléaire déstabilisera le Moyen-Orient et créera une course aux armements nucléaires qui mettra en danger la paix mondiale », a souligné Lapid. « Revenir à l’accord nucléaire, dans les conditions actuelles, serait une grave erreur. La suppression des sanctions et l’injection de centaines de milliards de dollars en Iran provoqueront des vagues de terrorisme non seulement au Moyen-Orient, mais aussi dans toute l’Europe. »

« Il existe une autre voie. Une meilleure voie pour faire avancer le Moyen-Orient. C’est la voie des Accords d’Avraham et du Sommet du Néguev. Une voie basée sur une vision commune pour la région. Une vision qui n’est pas celle de la guerre, de l’extrémisme et du terrorisme. mais de paix, de tolérance et de coopération. Notre main est tendue pour la paix, avec tous nos voisins, et elle le sera toujours », a ajouté Lapid.

Lapid s’est envolé pour Berlin hier, pour une courte visite d’une journée. Plus tôt dans la journée, il a rencontré le président allemand Frank Walter Steinmeier et la ministre des Affaires étrangères Analana Barbuk. Lors de son atterrissage hier à Berlin, Lapid est descendu de l’avion accompagné de cinq survivants de l’Holocauste.

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