Une fois de plus la volonté israélienne d’être l’élève modèle de la communauté internationale risque de se retourner contre ses intérêts. En déclarant le soldat Elor Azaria coupable et l’ayant condamné à la prison, Israël a été épinglé par les médias internationaux qui y ont vu une preuve non pas d’un Etat de droit intransigeant mais de la « brutalité des forces d’occupation ».
Mais plus grave, l’Autorité Palestinienne y a trouvé une aubaine. La condamnation d’Elor avec en point d’orgue le refus du président Rivlin de le grâcier a donné des idées au « ministre » chargé des prisonniers Issa Karake. Ce dernier a annoncé qu’il présentera bientôt une loi appelée « Loi Abd El-Fatah a-Sharif » du nom du terroriste achevé à Hevron par Elor Azaria, que le « ministre » a qualifié de « shahid ». Cette loi devra servir de base à des actions en justice devant la Cour pénale internationale contre des soldats et officiers de Tsahal pour « exécutions sommaires de Palestiniens ». Or on sait que dans la terminologie de la centrale terroriste, tout ‘Palestinien » éliminé alors qu’il commet un attentat est considéré comme ayant été exécuté froidement et sans jugement.
Issa Karake a indiqué qu’il présentera bientôt ce texte de loi à Mahmoud Abbas ainsi qu’au parlement à Ramallah. Il n’a pas caché l’occasion rêvée qui lui a été présentée par la justice israélienne: « D’un point de vue palestinien, la condamnation d’Elor Azaria est le preuve claire de l’injustice qui règne en Israël. Ce soldat reconnu coupable n’a été condamné qu’à dix-huit mois de prison et le chef d’Etat-major a encore réduit sa peine de quatre mois. Cette loi fera partie du combat palestinien contre Israël. Nous voulons poursuivre devant la justice internationale tous les soldats d’occupation qui étaient présents sur place avec El-Or Azaria et montrer au monde que la justice israélienne établit une discrimination entre Israéliens et Palestiniens ».
Source www.lphinfo.com