L’architerroriste Al-Arouri signalé à Beyrouth

Le planificateur terroriste qu’Israël pense avoir mis au point le kidnapping et l’assassinat des trois adolescents du Gush Etzion en juin 2014, s’est fait repéré publiquement dans la capitale du Liban, Beyrouth, pour la première fois depuis son expulsion du Qatar en juin. A noter que le Ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman l’avait déjà signalé, sur la foi des bons renseignements de l’AMAN, comme présent dans cette ville et ayant mis tous ses vices et autres « talents » pour le mal au service du Hezbollah et de l’Iran.

Dans des photos publiées ce mercredi, on peut voir Saleh al-Arouri rencontrer un responsable iranien de haut-rang, Hossein Amir Adollahian – ancien vice-ministre des affaires étrangères – et un certain nombre d’autres membres du Hamas, parmi lesquels, le porte-parole Osama Hamdan et le représentant du groupe terroriste au Liban, Ali Barka.

Etait également présent à cette réunion de famille, Ramadan Abdullah Shalah, qui n’est autre que le chef du groupe terroriste du Djihad Islamique palestinien.

Au cours de cette rencontre, les participants ont débattu des actions de la « résistance » à poursuivre contre Israël et des récentes tensions entourant le Mont du Temple, à la suite de l’attentat terroriste du 14 juillet sur le lieu saint, selon  l’agence de presse officielle iranienne, l’IRNA.

On doit ici souligner que plusieurs pistes concordantes ont démontré l’implication des services secrets iraniens et du Hezbollah, à la fois dans les aspects logistiques entourant l’attentat sur le Mont du Temple, des contacts antérieurs remontant aux années 2005 avec le chef du Mouvement Islamique du Nord, Salah, – proche des Frères Musulmans et du Hamas – et le volet de la propagande, avec des distributions de colis de nourriture et de boisson aux émeutiers.

Après son expulsion du Qatar, en juin, al-Arouri a emménagé au Liban, où il est accueilli par le groupe terroriste du Hezbollah, dans son bastion de Dahiyeh, au sud de Beyrouth, selon ce qu’a révélé la 2ème chaîne israélienne le moins dernier.

Citant des sources palestiniennes,le reportage affirmait qu’Arouri et deux autres personnages importants du Hamas se sont relogés dans ce quartier de la capitale libanaise dominé et sécurisé par le Hezbollah, un secteur lourdement protégé par des checkpoints à chaque coin de rue.

Le 5 juin, les sources palestiniennes ont confirmé que le Qatar – qui est empêtré dans un boycott mené par l’Arabie Saoudite et quatre autres Etats arabes sunnites – a demandé à plusieurs hauts-dirigeants terroristes du Hamas de quitter Doha pour le Liban, la Turquie ou/et la Malaisie.

Quelques jours plus tard, le Ministre de la Défense Avigdor Lieberman a accusé Arouri de s’être réimplanté au Liban, d’où il planifie, aux côtés de deux autres activistes, des attaques terroristes et des périodes d’agitation contre Israël.

Au cours d’une réunion avec l’Ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, en visite en Israël, Lieberman a affirmé qu’Arouri est, également, en train « de démultiplier les relations entre le Hamas et le Hezbollah », la milice chiite libanaise, « sous parapluie iranien et avec l’assistance des Gardiens de la Révolution et de leur chef de la branche extérieure, Qassem Soleimani », selon la déclaration du Ministre de la Défense.

Le Liban est un « pays souverain », qui maintient des relations bilatérales à haut niveau avec les Etats-Unis, a déclaré Lieberman, exhortant Washington à faire pression sur le Liban pour qu’il expulse, à son tour, les trois planificateurs terroristes du Hamas.

Dans son reportage du mois dernier, la 2ème Chaîne racontait qu’Arouri pouvait avoir choisi Beyrouth, parce que la liste des pays encore désireux de le recevoir est, à présent, plus limité et qu’il craint qu’Israël puisse tenter de lui faire payer le prix exact de sa vengeance pour le meurtre des trois adolescents.

Arouri est réputé être le commandant militaire du Hamas pour la rive ouest du Jourdain et le fondateur des Brigades Izz ad Din Al Qassam, la branche armée du Hamas, pour la rive ouest.

Il a été condamné à plusieurs peines dans les prisons israéliennes et a été libéré en mars 2010, dans le cadre des efforts pour procéder à un échange plus vaste contre l’otage Gilad Shalit, le caporal de Tsahal kidnappé par le Hamas en 2006 (et libéré à Tichri 2011 – 5772). Arouri a continué à s’impliquer dans la conclusion de l’accord qui a débouché sur la libération de 1027 terroristes palestiniens des prisons israéliennes en retour de la libération du caporal Shalit.

Les responsables des renseignements israéliens pensent qu’Arouri a contribué au projet d’enlèvement et de meurtre de juin 2014 des trois adolescents israéliens : Gil-ad Shaar, Eyal Yifrach et Naftali Fraenkel.

Cet événement a été suivi par une sévère répression des agents opérationnels du Hamas sur la rive ouest du Jourdain, à laquelle le Hamas a répliqué par un énorme tir de barrage de roquettes Israël. En représailles, Israël a lancé une opération majeure contre Gaza, qui s’est transformée en guerre ouverte entre le Hamas et l’Etat Juif au cours de l’été 2014 (50 jours de conflit entrecoupés de 7 périodes de trêves souvent violées par le Hamas)

Les responsables du Hamas ont, dit-on, présenté leurs excuses pour s’être sentis contraints d’expulser les tueurs et planificateurs terroristes du Hamas, en admettant que cela ne découlait que de « pressions extérieures » [façon de faire comprendre au monde et à leurs actionnaires et chargés d’affaires et de blanchiment de la planète entière- tels que le français Dominique Galouzeau de Villepin-) leur enracinement total dans le terrorisme].

©JForum avec Agences de presse qui ont contribué à ce reportage.
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