L’Arabie Saoudite voit d’un bon œil la disparition du Hezbollah

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Un journal saoudien affirme : « Israël n’a pas l’intention de s’arrêter ; l’objectif est de détruire les capacités du Hezbollah »

Dans le contexte de l’initiative des pays occidentaux et des États-Unis, menés par eux, de déclarer un cessez-le-feu à la frontière nord entre Israël et le Hezbollah, il n’est toujours pas clair si un règlement sera atteint après une série d’alarmes déclenchées en la Galilée occidentale.

L’Arabie Saoudite et les pays du Golfe voient d’un bon œil l’affaiblissement voire la disparition du Hezbollah. Cela entraine l’affaiblissement de l’Iran, leur ennemi mortel. Ils n’apprécient pas l’interventionnisme de Macron qui joue encore la carte iranienne et ses proxys terroristes. Macron a toujours été du mauvais côté de l’histoire.

La guerre : dans le contexte de l’initiative des pays occidentaux et des États-Unis en tête de déclarer un cessez-le-feu à la frontière nord entre Israël et le Hezbollah, il n’est toujours pas clair si un règlement sera trouvé.

Entre-temps, des sources proches des négociations ont déclaré à Sky News en arabe : « Il y a des idées et des discussions, mais aucun résultat jusqu’à présent. Les discussions ne concernent pas seulement le Liban, mais incluent également Gaza. Les négociations sont menées au niveau international. Le Hezbollah reste fidèle à sa position : il n’y a pas de séparation entre le Liban et Gaza. »

Ils ont poursuivi : « Il n’existe aucun facteur libanais capable d’exercer une pression sur le Hezbollah. La présidente du Parlement libanais, Nabia Berri, conseille le Hezbollah et mène des consultations, mais ne peut exercer de pression. Israël n’acceptera pas de parvenir à une solution sans garanties. »

Le journal saoudien « Okaz » a publié hier soir un article détaillé dans lequel il est affirmé que Riyad estime que les dernières attaques de Tsahal contre l’organisation terroriste chiite au Liban visent à modifier fondamentalement l’équilibre des pouvoirs dans la région. C’est « le prix que le Liban paiera cette fois-ci, et il sera très élevé », affirme-t-on, « car la stratégie actuelle d’Israël s’étend ».

Elle ne se concentre pas uniquement sur le sud du Liban ou sur la rupture du lien entre le Hezbollah et l’état de guerre contre le Hamas à Gaza, mais sur la destruction complète des capacités du Hezbollah. Cela ressort clairement du fait qu’Israël est passé rapidement et puissamment d’opérations ciblées telles que l’explosion des bipeurs à des bombardements aériens étendus, axés sur des cibles spécifiques des positions du Hezbollah. »

« En raison des attentes d’une invasion terrestre imminente, il est possible que l’Iran quitte temporairement son allié et mène des négociations séparées avec les États-Unis sur ses intérêts », a affirmé le journal. « Dans toute autre option, l’Iran se trouvera sur la ligne d’une confrontation directe avec Israël, à un moment inopportun. »

Dans l’article, les rédacteurs du journal exhortent les différentes forces politiques du Liban à profiter de la situation et à s’opposer à l’influence décisive que le Hezbollah exerce aujourd’hui – et à travers lui ses protecteurs en Iran – sur ce qui se passe au Pays du Cèdre. « Ce qui s’est passé au Liban depuis les années 1980 jusqu’à aujourd’hui n’est qu’une victoire du Hezbollah sur le pays », a-t-on affirmé, « et ainsi, pendant des années, ce beau pays arabe est resté l’otage entre les mains d’un seul parti armé, sous le commandement du Liban ». de faux slogans de « résistance » et de « mort à Israël ».

« Mais aujourd’hui, la troisième guerre du Liban a commencé, et ce n’est pas le gouvernement de Beyrouth qui est à l’origine de tout cela, mais les partis et les milices qui ont privé le peuple libanais du droit à une vie décente. Le Hezbollah a exercé son influence au service des Iraniens et des Libanais, pas les intérêts libanais ou arabes, et le résultat est des morts, des blessés, la destruction des infrastructures, l’effondrement de l’économie et le manque de développement. »

La vérité est qu’il n’y aura pas d’État au Liban à moins que le Hezbollah n’abandonne sa doctrine et ses armes et ne devienne un parti comme tous les partis, avec l’État et ses institutions à la base. Dans ce cas, la solidarité arabe et islamique sera avec le pays et une partie du peuple libanais se réveillera, comme cela s’est produit dans de nombreux pays de la région, et se rendra compte que son appartenance est d’abord à la patrie et ensuite seulement au parti. Jusqu’à présent, ils suivent les slogans que le Hezbollah propage depuis 40 ans, et la vérité est qu’aucun d’entre eux n’a contribué à libérer ne serait-ce qu’un centimètre de terre palestinienne. »

Ce matin, l’armée de l’air a étendu ses attaques sur le territoire libanais et, à midi, Israël a annoncé avoir attaqué environ 100 cibles du Hezbollah. Notre reporter Avi Ashkenazi a rapporté qu’au cours des deux derniers jours, Tsahal a mené des opérations contre les armes stratégiques du Hezbollah, à savoir les roquettes lourdes et les missiles précis à longue portée. Le but de ces frappes est double : priver le Hezbollah de ses capacités stratégiques et rendre difficile le lancement de tirs à longue portée vers le centre du pays et d’autres régions d’Israël.

 

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