Roï Konkol, ancien proche et porte-parole du président de Yesh Atid, Yaïr Lapid, a appelé aujourd’hui (mercredi) Gali Baharav-Miara, la conseillère juridique du gouvernement, à démissionner de son poste « de son propre chef et rapidement ». Selon lui, son maintien en fonction dans le contexte actuel nuit gravement à la démocratie et à la cohésion nationale.
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Roï Konkol, ancien porte-parole de Yaïr Lapid, a pris position sur le débat houleux autour de la gestion de Gali Baharav-Miara. Il a déclaré sur Twitter :
« Je tiens à actualiser ma position. La conseillère juridique doit démissionner de son propre chef et sans tarder. À ce stade, et compte tenu de la campagne frénétique qui se déroule à son encontre des deux côtés de l’échiquier politique, son maintien en poste cause un tort immense à la démocratie, à l’institution qu’elle dirige, à l’équilibre déjà fragile entre les pouvoirs et, pire encore, renforce la polarisation au sein de la société. »
Il a poursuivi :
« Je ne lui en attribue pas toute la faute, bien qu’elle ait contribué à cette situation, mais elle s’est surtout retrouvée dans une situation impossible sous un gouvernement populiste et irresponsable. La réalité exige qu’elle regarde les choses en face, aussi difficile cela puisse être. Elle doit comprendre que, même si cela peut lui nuire personnellement, le bien de l’État requiert qu’elle rende les clés. C’est le plus grand service qu’elle puisse rendre à Israël. »
Ce message intervient après que Konkol, au début du mois, avait déjà appelé le Premier ministre et ses ministres à la licencier s’ils jugeaient qu’elle entravait leur action.
À l’époque, il avait écrit :
« Si le Premier ministre et son gouvernement pensent que la conseillère juridique les gêne, qu’ils la limogent et en nomment une autre. C’est leur droit et même leur devoir. Toute cette lamentation suivie d’excuses sur ce qu’ils ne peuvent pas faire est fatigante, détestable et déforme le débat public. Vous voulez la limoger ? Faites-le. Sinon, taisez-vous. »
Cependant, il semble que Konkol ait révisé sa position après avoir compris que le gouvernement n’a pas l’intention de concrétiser ses menaces de renvoi.
